• 2012 Travaux

    Le weekend de pâques, nous sommes de retour sur Atalama pour le préparer pour son 1er voyage. Et un passage à terre est indispensable. 

    Le jeudi 5 avril, nous repartons avec une voiture bien chargée, direction Valence. Il faut préparer Atalama pour pouvoir descendre le Rhône, le petit Rhône, l'étang de Thau et le canal de midi en toute sécurité. Nous arrivons à 3h30 mais pas possible de se reposer, il faut se lever tôt le vendredi matin ! 

    Les dernières préparations ...Pendant notre dernière visite, nous avons découvert qu'il y a une fuite au presse étoupe en néoprène et à la vanne d'évacuation de l'évier. Il faut dont sortir Atalama à nouveau de l'eau, après seulement 2 mois ! La grue est réservée mais au moment du démarrage du moteur, la stresse remonte un peu. Impossible de le démarrer ! Finalement Eric arrive à le faire fonctionner mais aucune goutte d'eau ne sort du bateau, mauvais signe. Après plusieurs essais et vérifications tout marche comme prévu. Ouf ! On peut jeter les amarres pour rejoindre la grue.

    Il est déjà 11 heures passées avant que nous puissions à nouveau prendre possession de notre bateau, bien calé sur le sol. Eric commence à démonter l'arbre de l'hélice et à changer le presse étoupe en place. Il ne faut pas chômer. Atalama ne peut rester qu'une journée au sec et il est vraiment important de le changer car pendant notre petit voyage du ponton à la grue, trop d'eau a réussi à entrer dans la cale. Impossible de descendre à Toulouse avec le presse étoupe en place.Atalama à nouveau sur la terre ferme ! Une fois le presse étoupe démonté, Eric découvre que l'arbre ne semble pas dans l'axe et que c'est peut être la cause de la fuite. Nous n'avons pas de choix, il faut monter le nouveau et espérer que tout aille bien.

    Entre temps je m'attaque au nettoyage de la cabine arrière. Génial est le système des planches, on peut tout démonter facilement pour pouvoir accéder à la coque. Nous découvrons à nouveau une coque saine et sans trop de taches de rouille. La peinture de la coque a été faite pour la dernière fois en 1999 et est toujours en très bon état. Ca fait plaisir et confirme à nouveau que nous avons fait un bon choix.  

    Une fois le nouveau presse étoupe en place, nous nous attaquons à la vanne. Mais là la résistance est beaucoup plus rude et rapidement nous sommes obligés d'abandonner. Impossible démonter la vanne sans risquer de casser quelque chose. Vu que nous ne savons pas comment elle est fixée sur la coque, et qu'elle est largement sous le niveau d'eau, nous préférons abandonner l'idée de démontage et de reporter ce problème à une date ultérieure, cet hiver, quand nous serons obligés de le sortir à nouveau de l'eau pour faire le carénage. Les travaux plus rapidement finis que prévu, il ne nous reste plus qu'à attendre le re-mise à l'eau. Il fait beau, il fait chaud et Eric essaie de passer le temps avec un livre. Bien installé sur le pont, la fatigue refait surface et rapidement il se trouve dans le monde des merveilles. Entre temps je pose des paniers et continue tranquillement le nettoyage.

    Après un peu d'attente, c'est à nouveau notre tour, Atalama est hissé sur la grue et touche à nouveau l'eau. Eric purge le presse étoupe, je contrôle la vanne et nous croisons les doigts. Eric démarre le moteur et c'est parti pour un petit tour sur le Rhône. Régulièrement nous descendons dans la soute pour constater qu'il n'y a plus de fuite au niveau du presse étoupe. C'est bon signe. Atalama à nouveau sur la terre ferme !Une fois de retour sur le ponton, nous faisons un dernier contrôle. On peut dormir tranquille cette nuit !

    Avant de remonter les panneaux de la cabine arrière, nous nettoyons le bac d'eau installé dessous le lit. Ce bac de 60 litres est lié au déssalinisateur mais nous pouvons le remplir également par l'extérieur.

    Le samedi et le dimanche, nous avions prévu une balade en bateau mais vu le mauvais temps, nous décidons de rester "à terre". Nous ne nous ennuyons pas. Eric s'occupe du moteur (vidange inverseur et moteur, changement filtre huile et gazole). Il change également les tuyaux de gaz. Moi, je démonte le carré pour un grand nettoyage et ensemble nous nettoyons les 2 bacs d'eau potable installés dessous le carré. Nous ajoutons de l"Aqua Clean" à l'eau permettant très efficacement de désinfecter l’eau potable. Nous changeons également le filtre. En fin de journée, nous faisons le plein du réservoir de gazole. 

    Atalama à nouveau sur la terre ferme ! Samedi soir, un couple nous invite à leur pot de départ. Ils habitent sur le port et partent la semaine prochaine pour plusieurs mois. Ils ont prévu de faire un tour de méditerranée. Nous passons une soirée très agréable mais sentons que la nuit va être courte et le réveil difficile. Nous discutons avec des personnes très sympathiques.

    Dimanche soir, le météo d'avril joue ses caprices et il fait froid. Heureusement nous avons un chauffage à bord ! Eric propose de l'allumer. Nous fermons les fenêtres et l'entrée. Eric le met en route, mais il semble que nous avons oublié quelque chose, car peu après, le bateau est enfumé par le gaz d'échappement. Sans attendre nous arrêtons le chauffage et ouvrons toutes les fenêtres. Trop fatigué pour trouver la cause, nous mettons un deuxième pull. Il faut s'en occuper la prochaine fois.  

    Lundi matin, Eric trouve encore le temps pour réparer le WC. Mais le temps passe vite et à contre cœur nous sommes obligés de repartir direction la Bretagne.

    Nous savons que nous avons fait beaucoup de choses ce weekend, qu'Atalama est presque prêt pour son 1er vrai voyage. Nous sentons que nous commençons à le connaître et avons hâte de revenir et d'entamer la descente.

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