2014-08 Iles Berlingas

Les îles Berlingas, que dire de cet archipel au large de Péniche. Ce coin beau mérite vraiment une visite. Toute notre navigation était au moteur et de temps en temps sous la brume. Le fameux alizé portugais se laisse toujours attendre. Nous l'avons senti un peu avant Viana mais il semble avoir du mal à s'imposer.

C'est un mauvais signe dans le sens où il faut faire du moteur la plupart du temps mais une bonne signe car la mer est calme et facilite de visiter des endroits extraordinaires qui sont exposés dès que la mer est un peu formée.

Pendant le temps de ma sieste Éric est dans le cockpit. Pensant être seul, avec les écouteurs dans ses oreilles, la guitare imaginaire dans ses mains, il joue de morceaux sortes de son MP3. Je l'observe discrètement de l'intérieur.

Juste avant d'arriver, nous voyons des dauphins au large. Ça promet ! Nous jetons l'ancre pas loin du château sur un fond de 10 à 15 mètres. Pensant être tranquille, nous nous trouvons finalement en plein périphérique des bateaux touristiques qui font le lien entre le port et le château. Comme déjà expliqué dans notre récit de Sao Martinho do Porto, la vitesse n'est pas limitée et après peu de temps nous ne savons plus si Atalama bouge à cause de la houle qui contourne l'ile ou à cause de ces bateaux.

Sur la côte, il y a beaucoup de petites grottes où nous voyons des personnes en kajak entrer et sortir. Ça doit être chouette et donne envie de découvrir ce lieu. Mais avant de visiter la terre, nous souhaitons visiter la mer. Éric prépare notre matériel de plongée pendant que je prépare mon APN et peu après nous disparaissons sous la surface. 1re impression, la visibilité ! 2ème impression, la vie abandante des poissons tout près de nous (entre autres bar, sar, mulet, dorade, rouget, sardines) ! En bonus nous découvrons une épave dans lequel se cachent un poulpe et une rascasse. Au retour nous tombons sur une super-petite nudibranche, la cantabrique. Pour éviter de se trouver en pleine circulation et trop proche des bateaux en navigation, nous remontons proche de la côte vers la surface. Émerveillé par cette petite plongée de 56 minutes à 20 mètres maxi, nous imaginons déjà à quoi peuvent ressembler les plongées dans de l'eau plus chaude. Nous avons hâte de les découvrir !

Après avoir fait séché les affaires et avoir pris une douche, nous partons pour un petit tour à terre. Il fait déjà tard, pas envie de faire la cuisine, nous nous offrons un petit diner avec une vue splendide sur les falaises. La nuit, bien houleux, fait qu'Éric, à 3 heures de matin, change d'endroit et se cale dans le carré avec la planche antiroulis.

Au petit matin, la brume est de retour, nous souhaitons quand même visiter le château avant de partir. Éric s'amuse à me prendre en photo avec la brume en arrière-plan. Peu après être partis, des dauphins nous gardons compagnie pendant quelques minutes. Cette rencontre si inattendue mais très agréable est toujours trop courte à mon goût. La 1re partie de la navigation vers Cascais se fait sous la brume. Nous étions même obligés d'utiliser notre corne pour signaler notre présence aux bateaux venant de Péniche. Mais une fois la zone passé, la brume se lève, le soleil revient et nous descendons tranquillement vers le sud.