• Un petit bilan du capitaine de notre voyage.

    Par ce pluvieux dimanche après midi Breton de début d'automne, il est temps de faire un petit bilan de fin de voyage, maintenant que nous sommes de retour parmi les vivants. (çà c'est l'avis d'Aristote, perso je me suis trouvé beaucoup plus vivant pendant cette année de voyage qu'ici à terre).

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  • 2015-07 Nav. Açores -> LorientDernière journée aux Açores....

    Nous quittons Velas le 26 juin à 8h26. Après avoir contourné la ponta dos Rosais, le petit vent de SW3 nous pousse entre 4 et 5 nœuds, la mer est plate et il fait beau, cette traversée commence bien.

     

     

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  • "Welcome to paradise, once you're here, you don't want to leave !". Ce sont les fameux mots de bienvenue de José le capitaine de port. Tout le monde y a droit et il ne ment pas !

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  • Cette île est située à 80 minutes plus à l'est que Flores, elle appartient également à l'archipel des Açores.

    Le départ de Flores se fait sous voile, une petite brise nous pousse tranquillement dans la bonne direction. Si la météo se confirme, avec un peu de chance, le moteur ne sera mise en route qu'à l'arrivée, mais malheureusement à 11 heures le soir, il n'y a plus de vent et le compteur commence à nouveau à tourner. Grrr...

    2015-06 FaialPeu avant Faial, la houle rend la navigation désagréable. Je m'allonge pendant qu'Eric veille.
    Une bonne heure plus tard, nous entrons dans la marina d'Horta. De nombreux bateaux sont déjà présents, nous mettons Atalama au ponton d'accueil en attendant d'obtenir une place. Horta est un port clé pour tous ceux qui viennent de l'ouest et du sud et les places sont limitées.

     

    Heureusement, la partie administration va vite. Nous étions déjà enregistrés à Flores et les marinas partagent leurs fiches. Donc Atalama est enregistré en un seul clic. Trop facile ! Ils ont réussi à lui dénicher une place, qui se trouve au long du quai visiteur à couple (où faut-il dire plutôt à quadrouple...). Le manœuvre est un peu délicat, car le passage est un peu étroit avec tous ces voiliers, mais notre capitaine se débrouille super bien.

    2015-06 Faial2015-06 FaialUne fois bien accosté, nous remplissons rapidement notre sac et avec impatience nous nous dirigeons vers les sanitaires pour prendre notre 1re douche chaude depuis St Martin ! Nous prenons toujours nos douches froides ou tièdes sur la plateforme arrière et ici pour deux euros par personne, c'est la douche chaude, serviette et savon inclus. Du luxe, à ne surtout pas rater, un vrai must à savourer à volonté !
    Les premiers jours se déroulent tranquillement. Nous faisons quelques corvées incontournables : lessive, grattage des points de rouille, vidange d'inverseur, mise à jour du blog, etc. Nous faisons également un tour en ville pour faire des courses, pour aller chez le coiffeur et pour réserver une voiture. Car le transport public n'existe pas vraiment aux Açores. Quelques bus circulent, mais leurs horaires ne sont pas adaptés aux touristes. Visiter l'île se fait uniquement en stop, en taxi ou en voiture de loc.

    2015-06 FaialL'occupation incontournable à Horta est d'immortaliser son passage aux Açores. Nous avons passé donc un après-midi en amoureux sur le quai pour faire notre beau dessin : un plongeur, un petit bateau en papier avec son drapeau alpha, un cocotier sur une petite plage et Atalama écrit en rouge blanc bleu bleu blanc rouge (nos drapeaux nationaux respectifs). Le tout sur un fond orange. Un beau résumé de notre voyage !

     

    2015-06 FaialEn se baladant dans la marina, nous rencontrons plusieurs bateaux déjà croisés pendant notre voyage. Et "Selkie" vient de se mettre à côté de nous. Il s'agit d'une petite famille irlandaise vue à Flores pour la première fois. Ils ont passé trois ans sur leur bateau en alu et sont comme la plupart de nous sur la route de retour.
    Jacques et Gaëlle de "Glloq" sont également à Horta. Moins chanceux que nous, ils passent les trois premières nuits au mouillage, manque de place dans la marina.
    À 4, nous faisons une balade de 8 km au tour de Caldeira, point dominant de l'île. Au début dans la brume, mais dès mi-chemin, le soleil revient et des beaux paysages s'ouvrent à nous. La même journée, après avoir pique-niqué dans une petite forêt, nous faisons une deuxième balade. Cette fois-ci 6.5 km autour de Cabeco da Fonte. Nous découvrons une île où les hortensias hauts comme des haies servent de clôture des pâturages. Plus en fleurs qu'à Flores, c'est très sympa à voir, mais nous préférons Flores de loin.

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    2015-06 FaialEn voiture de location, nous faisons le tour de l'île. Premier stop : le phare de Capelinhos, endommage en 1957 pendant l'éruption volcanique qui a fait gagner à Faial quelques hectares de terre en plus. Eric souhaitera visiter son centre d'interprétation du volcan. La nouvelle dune au sable blanc noir est jolie à voir, mais le centre à lui-même est décevant et ne faut pas son prix. Ils nous montrent des belles images sur des écrans ultras modernes, dans un bâtiment tout neuf, mais tout objet est exposé derrière une vitre. L'environnement est stérile et il manque l'aspect humain dans toute cette histoire, dommage.

    2015-06 Faial

    Un petit pique-nique rapide au bord de la mer devant Baia da Areia da Quinta et nous continuons notre route sur le chemin de terre. Une petite visite au phare de Ponta da Ribeirinha, ensuite nous passons devant des moulins et des petits villages avant d'arriver à nouveau à Horta.

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    Le temps passe vite. Déjà une semaine où nous sommes à Faial. La météo n'est toujours pas favorable pour partir. Après avoir acheté quelques bouteilles de vin de Pico, nous décidons donc de visiter São Jorge en attendant. Nous faisons le plein d'eau et de gazole et nous quittons la marina le dimanche 14 juin. Nous ne le regretterons pas !

    2015-06 Faial

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  • Ca y est, nous sommes arrivés le 31 mai à Flores (Açores) après 17 jours de navigation depuis Bermuda. Fatigués mais très contents d'être là !!! Nous allons bien.

    2014-05 Flores

    La terre d'europe la plus à l'ouest

    Flores dispose depuis quelques années d'une marina et nous espérons trouver une petite place pour rester quelques jours au calme, dans un endroit qui ne bouge pas avec un peu plus de confort ! Ce qui n'est pas gagné à cette période de l'année. Heureusement, quelques jours avant notre arrivée, la houle d'est qui rentre bien dans le port a chassé tous les bateaux, laissant derrière elle plein de places libres !

    2015-06 Flores

    2015-06 FloresLe dimanche 31 mai, Atalama est accueilli par des centaines de méduses dans l'avant port et entre tranquillement dans la marina. Après 17 jours de mer, nous posons nos pieds sur la terre ferme. Un grand nettoyage et dessalage du bateau s'impose mais avant tout un petit déjeuner stable sans tenir les mugs, et un petit message pour rassurer la famille grâce à la connexion Internet gratuite dans le port. Plus tard un officier des douanes nous rendra visite pour la clearance d'entrée, c'est beaucoup plus cool qu'à Bermuda.

    Un jeune couple, Soizic et Jean-Loup, vient nous faire un petit coucou. Ils voyagent depuis 1,5 ans sur leur voilier "Meltem" un first 31.7 et sont comme nous sur la route du retour. Ça fait du bien de pouvoir papoter à nouveau après 2,5 semaines de mer ! Nous prenons un café ensemble et ils nous invitent à prendre l'apéro chez eux. Ils ont aussi invité plusieurs français habitant à Flores, dont Camille et Marc, installés ici depuis plusieurs années. Camille avait amené un petit fromage de vache affiné fait maison, soit disant "raté", mais que tous ceux qui y ont gouté ont trouvé excellent. Inutile de vous dire qu'Eric s'est régalé ! Nous avons passé une très bonne soirée.

    2015-06 FloresLes premiers jours à terre se déroulent tranquillement : petits sauts aux superettes pour acheter du bon pain, quelques fruits et légumes ainsi que du fromage des Açores, petites balades dans le bourg, du repos et des bonnes douches froides ! Eh oui, la marina possède des douches mais elles sont froides. Petite déception quand même, mais ça reste supportable, l'eau n'est pas glaciale et le soleil qui brille nous réchauffe un peu.
    Au coucher du soleil, les puffins cendrés reviennent s'installer dans la falaise, et braillent. Leur "chant" est très atypique. On a l'impression d'être survolés par une bande de fêtards soufflant dans leurs sifflets, on les imagine enroulés de cotillons avec un chapeau pointu sur la tête. On pourrait également penser que Walt Disney s'est inspiré de leur chant pour la voix de Donald Duck.

    Nous faisons notre première balade sur l'île en compagnie de Soizic et Jean-Loup. Une balade facile à partir du port, en direction de Faja de Lopo Vaz. Après avoir rempli notre estomac d'un bon hamburger frites au restaurant en ville et après avoir traversée Lajes, nous descendons la falaise et arrivons sur un plateau ou y poussent entre autre des bananes, des ananas et de la canne à sucre. Des murets en pierre marquent les petites parcelles de terrain et la plage de sable noir et de galets noirs est très jolie. Le retour se fait par le même chemin, sauf que maintenant il faut remonter. Le soir, un petit apéro sur Atalama cloture cette bonne journée ensemble.

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    Deux jours plus tard nous faisons une deuxième balade, en amoureux cette fois ci, et plus longue, plus fatiguante, mais encore plus jolie. Un pépé nous prend en stop et après lui avoir expliqué vouloir aller au Miradouro das Lagoas, il insiste pour que nous commencions à la Caldeira Funda 7 kilomètres avant, car selon lui c'est beaucoup plus joli. Nous suivons son conseil et il nous dépose devant le 1er lac. Faut dire qu'il n'a pas menti ! Le paysage est sublime, d'une beauté indescriptible.

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    La route vers le Miradouro das Lagoas longe les lacs Funda et Raso et passe dans une petite forêt de pins en enlaçant quelques collines, l'ambiance est paisible, sans aucun bruit, cela change de la mer. Arrivés au Miradouro surplombant les lacs Negro et Comprida nous entrons sur le chemin de randonnée officiel qui mène à Faja Grande. Le chemin est très boueux, et au détour d'un virage nous croisons un couple d'espagnols dont le monsieur, ô stupeur, n'est vêtu que de chaussures de sport et d'un string ! Nous discutons quelques instants avec eux en réfreinant un petit sourire, et en évitant de regarder ses fesses quand il repart...

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    Après une petite montée nous picnicons en profitant d'une vue surplombante sur les lacs. La descente commence 2015-06 Floresensuite en passant coté mer. Un petit portail donne accès à un champs entourés de murets en pierre et d'hortensias. La pente douce de ce paturage où l'on voit des vaches fait un peu penser à nos paysages préalpins. Elle se termine au bord de falaises de plusieurs centaines de mètres de haut, où un deuxième portail ouvre sur un raidillon en lacets qui nous descend dans la vallée de Faja Grande. Mieux vaut avoir de bonnes chaussures et un pied stable ! De Faja Grande, où la plage de sable noir est clairesemée de rochers de lave, nous avons une vue grandiose sur les falaises que nous venons de descendre, avec ses 4 cascades spectaculaires.

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    Une petite glace, et maintenant il faut penser au retour. Au centre bourg nous essayons de trouver une voiture qui nous ramène à Lajes mais il est déjà 16h et le peu de véhicules qui passent sont déjà pleins ou vont dans la 2015-06 Floresmauvaise direction. Nous mettons donc notre cerveau à 0 et continuons à marcher. Après quelques kilomètres sur le plat, une voiture nous prend en stop au pied de la falaise et nous dépose en haut nous évitant une grimpette supplémentaire. Ouffff... Nous ne sommes pas arrivés, mais le paysage vu de la route est très agréable et il fait beau. Nous avons une vue surplombant d'environ 300 mètres sur les paturages et les falaises et sommes entourés de fleurs. C'est beau Flores et même si nous sommes fatigués c'est un plaisir de marcher dans ce paysage. Enfin une autre voiture s'arrête et nous droppe 2 km plus loin. C'est toujours çà de gagné, mais il nous reste quand même 5 km. Par chance un touriste belge en vacance s'arrêtera un peu plus loin et nous ramènera jusqu'au port.

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    2015-06 FloresDe retour au bateau des douaniers peu aimables nous font signe. Ils n'ont pas notre clearance ! Bizarre car leur collègue était venu spécialement le dimanche... Après leur avoir montré sa photo en plein travail, l'ambiance s'est adoucie. Ils ont vérifié 2 fois leur cahier mais sont finalement obligés de venir à bord pour refaire notre clearance. Nous qui pensions qu'ils étaient efficaçes !

    Le temps passe vite, nous restons encore un jour à la marina avant de partir pour Faial, une autre île de l'archipel à 130 Mn à l'est. Eric en profite pour faire un grand entretien du moteur, je fais le tri de mes photos et commence à travailler sur le blog. Nous faisons un peu d'internet et préparons le bateau pour le trajet.

    Flores respire la tranquillité et regorge de sites naturels préservés. Malheureusement nous n'avons pas eu le temps de faire plus de balades et de découvrir les autres facettes de l'île. C'est la campagne, avec des champs bordés de murets plantés d'hortensias et des charmants petits villages. C'est aussi la montagne avec des pics et des buttes, des cascades, des falaises abruptes, des lacs gracieusement nichés au fond d'anciens cratères endormis et des paysages magnifiques.

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  • Corina : Et si on n'en parlait plus.....

    Eric : La météo de mercredi : une dépression plus au nord nous envoie un front froid pour la nuit de vendredi à samedi, avec des vents de nord de 15 à 20nds, puis 2 jours plus tard une petite dépression pas trop creuse passe juste au-dessus des Bermudes. Ensuite, après quelques jours du vent correct, c'est le grand inconnu...

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  • Ca y est, nous sommes arrivés aux Bermudes depuis ce matin dimanche 10 mai 2015. Départ dimanche dernier 3 mai, 7 jours de nav. !!! Fatigués, nous nous reposons demain, et si la météo est bonne nous repartirons au plus vite ! Nouveau départ prévu le 14 mai.

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  • Ca y est, nous sommes arrivés aux Bermudas depuis ce matin 10 mai. Départ dimanche dernier 3 mai, 7 jours de nav. !!! Fatigués, nous nous reposons demain, et si la météo est bonne nous repartirons au plus vite.

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  • Nous avons raté LE créneau météo super favorable. Si nous partons maintenant, nous serons dans quelques jours dans l'oeil d'un anticyclone et ça veut dire pétole. Nous préférons donc rester encore quelques jours ici en espérant que la situation change dans les jours à venir. Il nous faut une dépression qui pousse l'anticyclone et qui ouvre la voie vers les Açores, ce qui n'est pas gagné.

    Nous restons une 2ème nuit à Savannay Bay, au sud de Longbay à Virgin Gorda. C'est un bon abri pour le vent qui souffle avec des belles rafales de Sud/Est. Nous faisons un peu de snorkeling sur le récif proche qui est assez pauvre et bien abimé. Il y a peu de poissons et beaucoup de coraux sont morts. Est-ce la cause du réchauffement climatique, d'un cyclone ou de l'influence humaine ? Difficile de répondre à cette question.
    J'arrive à capter le wi-fi et mets le blog à jour. Ensuite nous prenons la route vers Gorda Sound au nord de Virgin Gorda, finalement nous avons le temps de le visiter ! C'est une grande baie entourée de quelques îlots privés. En l'approchant nous constatons que l'extérieur semble beaucoup plus joli que la baie elle-même. Nous passons une nuit devant Cow Bay, une belle plage de sable blanc, dans une eaux transparante bleue turqoise où la circulation des bateaux au moteur est intense. Les quelques voiliers autour de nous sont partis en fin après midi, nous restons seuls.

    2015-05 Nav. BVI -> Bermuda

    Un petit saut à Little Leverick pour télécharger le météo. Ensuite deux nuits devant Prickly Pear Island proche d'Estatia Sound, à l'est de la baie, où l'eau est d'une couleur si intense que nous n'en revenons pas ! Que c'est beau ! Nous nageons plusieurs fois dans la journée, Eric avec une raie aigle, moi avec des petits poissons. Mais oui, le monde n'est pas équitable... En même temps, c'est çà la magie d'une rencontre surprise. Une tortue fait surface à quelques mètres du bateau. La nuit, à la lune pleine, l'eau devient lumineuse : sa lumière se reflète sur le sable blanc. Par contre, le vent tourne et nous dormons mal.

    2015-05 Nav. BVI -> BermudaNous nous reposons beaucoup et lisons un peu. Je commence à travailler sur le livre numérique de notre blog. Le logiciel "calibre" permet de transformer le texte en livre. On peut même ajouter des photos. En relisant notre blog, je me rends compte que nous étions beaucoup trop optimistes dans notre estimation de budget. Atalama, prêt à partir nous a couté beaucoup plus que le montant budgété. Mais en contrepartie, nous avons un bateau sûr avec des équipements neufs. Ce confort, la confiance et la serinité récompensent largement l'investissement. En cours de route, nous avons également ajusté notre budget de dépenses mensuelles. Nous faisons attention, mais nous ne nous privons de rien. J'essaierai de faire un tableau une fois rentrée à la maison avec un petit résumé.

    2015-05 Nav. BVI -> BermudaLa météo, après une semaine n'est toujours pas très favorable. L'anticyclone semble bien confortable là où il est actuellement et n'a pas l'air d'avoir envie de bouger. Grrr... Pas cool ! Impossible d'attendre trop longtemps, nous décidons de faire le plein de fruits et légumes, de remplir les réservoirs d'eau et de partir le 3 mai dans la matinée. Route vers les Bermudes ou vers les Açores ?

    Donc, nous vous disons : Nous sommes en routes.... A bientôt

     2015-05 Nav. BVI -> Bermuda


  • The British Virgin Islands....

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  • St Maarten/St Martin, si différentes...

    Nous partons de Statia avec un petit pincement au cœur. Maintenant faut aller à St Maarten/St Martin pour préparer Atalama pour le retour. Une grosse corvée nous attend (entre autre lessive, nettoyage des réservoirs, nettoyage du bateau, contrôle du gréement, entretien/vidange/filtres du moteur), rien que du plaisir...

    La navigation se fait sans problème, au bon plein, Atalama avance bien. L'île est binationale, elle est partagée entre la France et les Pays-Bas. La frontière existe, mais on la franchit sans même s'en apercevoir.

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  • Statia - St Eustache "The Golden Rock - Le rocher d'Or"

    La petite navigation entre St Kitts et Statia se fait sans problème, je ne me sens pas bien et me repose, Eric et Bob (notre régulateur) assurent la navigation. La mer est belle et avec la dérive remontée Atalama avance bien. En fin après midi nous arrivons à Oranjestad et voyons 2 bateaux de plongées sur bouée (spots de plongée). Nous jetons l'ancre dans la baie, mais trop tard pour faire notre clearance, nous restons à bord. Le mouillage a mauvaise réputation (d'être très rouleur) mais pour l'instant ça ne bouge pas beaucoup, Eric nage un peu et nous mangeons tranquillement dans notre cockpit. Par contre dans la nuit, ça commence à bouger, c'est mal parti....

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    A côté de nous, nous voyons un bateau canadien utiliser le drapeau français comme drapeau de courtoisie ! Les couleurs sont les mêmes mais en regardons un peu plus près, impossible de confondre l'horizontal avec le vertical. Le lendemain nous allons tôt à terre pour faire notre clearance et pour se renseigner au sein des clubs de plongée, car oui, Statia est réputée pour ses fonds sous-marins et nous n'avons pas envie de rater ça !

    Seul problème à surmonter : nous sommes en haute saison et n'avons pas fait de réservation, car il nous était impossible de connaitre la date exacte de notre arrivée. Les clubs (il y en a 2 sur l'ile) risquent d'être complets. On verra bien. Finalement nous découvrons que le 1er club, géré par un américain, a beaucoup de places disponibles. L'autre club, Scubaqua, bien connu chez certains de nos copains plongeurs, arrive également à dénicher 2 places pour les jours à venir. Scubaqua est un peu moins cher, en plus Nitrox free alors que payant chez l'américain, nous décidons donc d'aller plonger chez eux.

    Nous profitons d'être à terre et avoir l'après-midi disponible pour faire un tour en ville. Nous visitons le musée et le fort Oranje, construit en pierres volcaniques. Le musée montre une exposition sur le passé de Statia, de la période de récolte de la canne à sucre avec ses 67 plantations, et de sa période faste comme plaque tournante du commerce et du traffic aux Antilles, en tant que port franc. Son rôle de fournisseur principal en armes et en vivres de la révolution Américaine lui a valu le courroux des Anglais, et en 1781, l'amiral Rodney est venu saccager la ville. Les taxes imposées par l'administration Anglaise, puis Française lorsque l'île leur a été reprise, ont marqué la fin de son rôle commercial prééminent. Aujourd'hui, un terminal pétrolier est le plus gros employeur de l'ile, et en fait le fournisseur de pétrole pour les îles environnantes.

    Le soir, entre 2 averses, nous préparons notre matériel de plongée.

    De retour sur le territoire néerlandais, je peux à nouveau m'exprimer dans ma langue natale. Ça fait plaisir, et j'étais un peu émue lorsque j'ai hissé le pavillon de courtoisie. En plus des boutiques vendent des produits très néerlandais (reglisse, honingdrop, paprikachips, borrelnootjes...), je me régale.

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     Le lendemain, c'est du sérieux, rendez-vous au bateau de plongée pour notre 1er saut dans l'eau limpide en plein parc marin. Des formations de coraux et d'éponges composent de spectaculaires décor naturels avec beaucoup de vie autour. Nous voyons de nombreuses raies pastenagues, des tortues, des balistes royaux, un hippocampe et un requin nourrice, des poissons abondants, d'autres animaux et quelques énormes ancres à jas, témoins de l'histoire locale. C'est superbe ! L'après-midi nous recommençons... et ça continue les jours suivants.
    Après chaque plongée nous nous disons : ça ne peut pas être mieux, mais la suivante dépasse largement ce que nous venons de voir. Des requins récif ou requins nourrice presque à chaque plongée, des bancs de barracudas, des dizaines de tortues qui te bousculent pendant la plongée de nuit sur l'épave du Chien Tong, des langoustes taille triple XXL, l'épave magnifique de Charles L. Brown, des murènes vertes qui essayent de manger ton fish-eye, sans oublier l'ange de mer léopard qui passe devant Eric, qui en rêvait !

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    Nous découvrons un club de plongée très pro, très amical, très bien organisé, très attentif et aux petits soins pour ses clients. L'équipe de 10 est multilingue et ils font attention à ne pas plonger 2 fois sur le même site. Le nitrox gratuit nous permet d'aller jusqu'à la réserve de nos blocs. Le temps de plongée dépasse, malgré les profils carrés, largement 1 heure ! Les sites sont à quelques minutes de trajet en bateau. Jamais besoin de prendre les blocs, la navette nous amène du club vers le port et vice versa (qui n'est qu'à 200 mètres), des bacs divers de rinçage, des douches, des bacs individuels pour sécher, stocker les affaires, le Wi-Fi gratuit, un bar et boutique...

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    Nous avions prévu de rester 1 semaine à Statia. À partir de la 2ème nuit le mouillage devient difficilement tenable, Eric commence à faire cabine à part. Nous jettons une ancre à l'arrière du bateau pour rester dans l'axe de la houle. Nous réussissons à stabiliser Atalama et à dormir correctement les jours suivants. Le temps passe vite, les plongées s'enchainent et après avoir fait 9 plongées, dont 1 plongée de nuit, il est temps de jeter l'éponge car nous souhaitons également visiter le cratère du volcan "The Quill" avant de quitter ce petit paradis sur terre. Mais en fin de notre dernière plongée le club nous propose une plongée ultime, une "expédition" au nord de l'île sur le spot "Gibraltar". Nous craquons, oublions le cratère et acceptons de venir. Nous découvrons un site totalement différent de ceux visités dans le sud de l'île. Ça ressemble un peu à la Guadeloupe. Nous longuons la paroi qui descend de la surface vers 30/40 mètres richement tapissés des animaux fixes, offrant un abri idéal pour des nombreux poissons pour arriver à un piton qui remonte vers 10 mètres. La lumière se reflète sur le sable blanc, des barracudas tournent autour, un baliste royal nous suit pendant presque toute la plongée et nous entendons des baleines chanter.

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    Loin des sentiers battus (nous étions maximum 5 au mouillage) Statia reste une île préservée et un peu hors du temps. A contre coeur nous la quittons pour aller à St Maarten, faire le plein avant de continuer notre route vers les BVI's (British virgin Islands). Mais nous reviendrons un jour, promis !

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    Au début de notre voyage quand nous avions fait notre planning, nous souhaitions rester 5 nuits à Statia et 5 nuits à Saba, autre île néerlandaise à seulement quelques heures de navigation de Statia, mondialement réputée pour ses fonds sous-marins sublimes. En nous documentant, nous découvrons que Saba n'offre pas un vrai abri et le séjour risquerait d'être très agité. Ayant toujours en mémoire les nuits blanches passées au Cabo Verde dans des mouillages très agités, nous ne souhaitons pas renouveler l'expérience et décidons d'oublier Saba. Mais après avoir discuté avec le personnel du club et certains clients qui ont plongé le bas, il semble que Saba vaut vraiment la peine. Si proche et inaccessible ! Avons-nous bien fait de ne pas y aller ? Serait-ce mieux de venir visiter Saba par la voie classique, en avion et dormir à l'hôtel ? Peut-être un jour...

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  • Nevis et St Kitts, petit stop imprévu

    Nevis

    2015-03 Nevis et St Kitts

    En partant de Montserrat, nous souhaitons aller à Statia (St Eustache). N'ayant pas envie de faire le trajet d'une seule traite, nous décidons de nous arrêter pour 1 ou 2 nuits à St Kitts.
    La navigation est bien agréable, un vent bien établi et peu de houle font avancer Atalama à une vitesse de 6 nœuds en moyenne. Nous barrons à tour de rôle avec plaisir. En début d'après-midi nous arrivons sous le vent de Nevis et à notre grande surprise nous voyons des bateaux qui ont l'air de ne pas bouger au mouillage devant une belle plage blanche entourée de cocotiers. Notre regard se croise, nous pensons bien la même chose. Pourquoi continuer encore 1.5 à 2 heures si nous pouvions dormir tranquillement ici. Donc nous affalons les voiles et jetons l'ancre proche du ponton de ferry à Charlestown pour pouvoir faire notre clearance. Rapidement nous trouvons les bureaux concernés. Eh oui, vous avez bien lu, les bureaux ! Car à Charlestown, la clearance d'entrée se fait en plusieurs étapes. Et si par malchance tu arrives à l'heure du repas, il ne reste plus qu'à attendre... En premier le bureau de douane où tu sors avec 3 formulaires, ensuite la porte "immigration" devant laquelle tu attends 20mn, où tu reçois finalement un beau tampon sur ton passeport, pour terminer à la 3ième porte "le bureau du port" où il faut payer le droit de port, la taxe environnementale et les frais de mouillage. Nous avons payé 124$ec (environ 40 €). Le bureau du port te donne ensuite une quittance à transmettre aux douanes et une bonne heure après ces péripéties administratives nous quittons le dernier bureau !

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    Après avoir fait un tour rapide en ville et avoir acheté quelques pamplemousses au marché local nous rentrons au bateau. Nous levons l'ancre pour prendre une bouée devant la belle plage blanche car à Nevis, le mouillage forain est interdit.
    Une nuit très calme, hors le gros grain vers 4 heures, ça fait du bien. Le matin, nous nous réveillons sous un grand soleil, dans un endroit paisible et avec une belle vue sur le volcan de Nevis. Normalement nous avions prévu de partir à St Kitts mais ça faisait déjà un bon bout de temps que nous avions passé une journée tranquille à ne rien faire. Nous décidons donc de rester une nuit de plus. Mais mauvaise surprise, au coucher du soleil, il y a de la musique live sur la plage qui à partir de 22 heures se transforme en discothèque et la nuit paisible devient une nuit blanche car ça résonne dans le bateau ! Le réveil du lendemain est bien difficile et après le petit déjeuner nous nous préparons pour partir. 

     

    2015-03 Nevis et St Kitts

     

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  • 2015-03 Montserrat2015-03 Montserrat2015-03 Montserrat

    Montserrat, The Emerald Isle est devenu un Pompéi moderne !

    2015-03 MontserratAprès un silence de plusieurs siècles, le volcan de la Soufrière situé dans la partie Sud de l'île, entra en éruption en 1995 avec des projections de vapeurs et de fumées. Cette activité sismique débuta 3 ans auparavant, dès 1992. L’événement le plus important eut lieu en Août 1995, plongeant Plymouth (la capitale) dans un épais nuage de fumées, jusqu'au noir total pendant une quinzaine de minutes. Peu de temps après, l'évacuation de la population située sur la partie Sud de l'île fut décrétée. La ville fut complètement abandonnée en 1997, l'année la plus marquée par les habitants de Montserrat, car c'est à cette date qu'ils vécurent l'éruption de lave la plus impressionnante qui déferlaient sur les flancs nord-est du volcan. Dès ce moment, plus de la moitié de la population locale quitta l'île, qui passa de 12 000 à 5 000 âmes. La dernière éruption date de février 2010 avec des coulées pyroclastiques / nuées ardentes. Plymouth se trouve maintenant enterrée sous des couches de cendres, de débris volcaniques et de coulées de boue durcies. La capitale a disparu pour toujours... et ressemble désormais à une ville lunaire couverte de poussière, parsemée de gorges profondes. Son accès est toujours interdit. La ville et ses abords continuent jour après jour à disparaître lentement sous les couches de cendre successives, que le volcan ne cesse d'expulser régulièrement.

    2015-03 MontserratEn visitant Montserrat, nous souhaitons voir de plus près les dégâts causés par la puissance de la nature. Nous quittons Deshaies et faisons donc route vers cette île. Le site Internet du MVO (Montserrat Volcano Observatory) précise bien que depuis 2014, les navigations proches de la cote dans la zone d'exclusion sont autorisées en journée, mais qu'il est interdit de s'y arrêter. Le seul mouillage se trouve à Little Bay (un projet de marina est en cours).
    En arrivant à Montserrat, nous passons par la côte sous le vent à proximité de Plymouth. C'est impressionant de voir une ville fantôme totalement dévastée et à moitié enterrée. Quelques camions roulent sur la cendre et chargent le bateau amarré au port. La cendre semble être un très bon matériel de construction et est exportée vers les îles voisines. Avec le tourisme, c'est devenu une des principales recettes de l'île.

    2015-03 MontserratSous un beau soleil, nous arrivons dans l'après midi à Little Bay. C'est un endroit un peu paumé car il n'y a que 2 bateaux au mouillage. Ce mouillage a la réputation d'être très rouleur par vent de nord-est, mais aujourd'hui le vent de est-sud-est fait qu'aucun roulis n'agite les bateaux. Nous jetons l'ancre en espérant que cela dure.

    L'annexe mise à l'eau, nous allons à terre pour faire notre clearance. L'immigration et la douane se trouvent dans la zone portuaire grillagée, dont on ne peut sortir sans être enregistré ! Nous visitons la très jolie petite "marina village" construite dans la baie. Elle offre des facilités comme des sanitaires gratuits (douche, WC) en journée ainsi qu'un bar/restaurant avec wi-fi. Ici, des chauffeurs de taxi et des guides sont regroupés et proposent un tour de l’île pour la modeste somme de 120 US$. Beaucoup trop cher pour nous. Donc le lendemain nous faisons un tour en ville, et nous nous arrêtons à l'office du tourisme. La fille à l'accueil est très serviable et très aimable. Elle nous trouve un guide qui peut nous emmener dans la zone interdite à un prix acceptable. Au début nous fixons un rendez-vous pour l'après midi mais finalement les circonstances seront telles que nous ne ferons le tour que le lendemain matin. Pour ne pas perdre la journée, nous prenons un bus vers l’aérodrome, endroit encore plus paumé que Little Bay. Nous rentrons à pied et le chemin nous montre de belles vues panoramiques sur la zone portuaire. Au retour nous nous arrêtons au bureau de poste près des batiments gouvermentaux. De nouveaux batiments en béton sont en construction pour remplacer les baraquements provisoires servant actuellement aux ministères. Ces baraquements en bois, avec encore une ou deux tentes de l'armée alentours, font bien ressortir l'impression d'état de crise qui a eu lieu ici il n'y a que quelques années. Il faut bien comprendre que le volcan a fait perdre à Montserrat entre autre son aéroport, son port, sa centrale électrique, tous les bâtiments administratifs et gouvernementaux, ainsi que la majeur partie des terres cultivables !  

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    Notre guide est bien à l'heure prévue au rendez-vous. Nous sommes au total 6 et notre premier arrêt sera à l'Observatoire Vulcanologique de Montserrat (MVO). Ils nous montrent un film expliquant l'évolution du volcan avec des images émouvantes des éruptions et des coulées pyroclastiques, où le volcan apparait comme un ogre monstrueux. Il est dommage que le bâtiment ne soit pas bien mis en valeur. Il n'y a pas de vraie exposition avec des photos et textes sur leur travail. A l'extérieur, sur une table de picnic, divers types de lave sont exposés mais aucune explication ni description ne se trouve à proximité. A partir de la terrasse le volcan est bien visible. Notre guide nous amène ensuite vers Belham Valley, où se situait auparavant un magnifique golf qui se trouve actuellement sous un champ de coulées de boue volcanique. La visite en voiture continue jusqu'à Richmond Hill, où à partir de la terrasse d'un vieil hôtel on aperçoit la ville de Plymouth au loin. L'hôtel a bien souffert des nuages de cendre et des années d'abandon. Témoins du départ des occupants, des livres et des papiers restent éparpillés à l'accueil et le coffre fort est toujours fermé. Une partie du toit s'est effondrée sous le poids des cendres, la piscine n'est plus qu'un marécage rempli de cendre, le dallage est enfoui sous 30 cm (de cendre), et tous les équipements en acier sont quasiment désintégrés par l'action corrosive des vapeurs sulfureuses. Tous les bâtiments autour ont subit le même sort. Malheureusement il est interdit de s'approcher plus près dela zone dévastée. Le tour a duré au total trois heures, incluant la visite au MVO. Malgré çà, c'était très intéressant. Le tour, la visite du MVO, le passage par la mer ainsi que quelques témoignages de la population nous permettent d'avoir un petit aperçu de leur cauchemar (leur vie boulversée, les assurances qui ne payent pas, les crédits qu'il faut malgré tout payer etc). A St Pierre en Martinique, il y a 100 ans, les mêmes événements avaient fait disparaitre 30 000 personnes en quelques minutes. Grâce à l'évolution de la vulcanologie, Montserrat n'a eu à déplorer "que" 19 morts directs, tous dûs au non respect de la zone d'exclusion. Ces malheureux ont fini carbonisés ou momifiés dans des coulées pyroclastiques.

    2015-03 Montserrat2015-03 MontserratNous ne regrettons pas du tout notre stop à Montserrat. Aucune goutte de pluie pendant 3 jours. Des pélicans tournent autour du bateau. Le mouillage est resté bien calme sauf à partir de quatre heure du matin le jour de notre départ, où la houle de nord-est a réussi à faire bouger Atalama comme un shaker. Un réveil de mère nature quelques heures trop tôt pour nous ! La population est très aimable, ils ont encore un bon bout chemin à faire avant d'avoir retrouvé leur vie d'avant. Actuellement tous les produits sont importés, rien n'est cultivé ou fabriqué sur place. Les champs sont totalement détruits. Certaines administrations se trouvent encore dans des batiments temporaires. Le peu de terrain disponible a été utilisé pour loger la population restante. Beaucoup ont perdu tout ou presque de leurs biens. Mais à les entendre parler, ils restent positifs sur leur avenir et rêvent de vivre un jour à nouveau dans la vallée de Plymouth. Nous leur souhaitons de tout notre coeur.

    2015-03 Montserrat

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  • La Réserve Cousteau

    2015-03 Guadeloupe - La Réserve CousteauNous jettons l'ancre devant la plage de Malendure, une tortue, une baliste et une raie torpille tournent déjà autour du bateau. Nous ferons un petit saut rapide à terre pour repérer le club de plongée CIP (très pro, super sympa, à recommander), ils sont à l'extrémité du ponton, ça va être facile demain matin. Sur quelques m², nous voyons plein de clubs de sports nautiques, c'est une vraie usine, un va-et-vient des plongeurs, des kayakistes, des gens faisant du snorkeling, sans oublier ceux qui viennent pour la baignade ou faire un tour en bateau à vision sous marine pour découvrir les fonds marins. Avec les îles en face, le cadre est très joli à voir. Nous profitons d'un beau couché de soleil en terrasse avec les pieds dans le sable avant de renter au bateau. Après le diner, Manu et Maxime (moussespic) viennent prendre un café avec un petit digestif chez nous. Nous passons une agréable fin de soirée en leur compagnie.

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  • La navigation de la marina à Petite Anse était tout sauf très agréable. Et pour clôturer le tout, comme une cerise sur le gâteau, en arrivant dans le chenal, un gros grain nous tombe dessus.
    Une fois la pointe de Basse Terre derrière nous, nous sommes sur la côte sous le vent. Le vent est toujours là, mais la houle a disparu. Que c'est agréable ce changement. Enfin après midi nous arrivons à Petite Anse et jettons l'ancre à coté de Moussespics.

    Au début nous avions prévu de ne rester que 2 nuits à Petite Anse, finalement nous quittons le lieu avec tristesse après 5 nuits, et uniquement parce que nous avons pris rendez-vous avec le CIP à Malendure afin de pouvoir plonger sur les épaves le Gustavia et le Franjack. Le mouillage est dans un décor agréable, calme, de temps en temps rouleur. Une famille de pélicans tourne régulièrement autour du bateau. Au petit matin de notre 2ème nuit et pendant quasiment les 24 heures suivantes, nous avons eu un gros coup de vent, ça a bien décoiffé, comme en Bretagne. Nous étions obligés d'enlever notre taud de soleil. La mer autour de nous
    était blanche. Eric préférait jeter 10 mètres de chaine en plus. Malgré ce temps, nous sommes quand même allé plongés. La dernière nuit, nous étions seuls dans l'anse (hormis les 3 bateaux locaux non occupés, au corps mort).

    Depuis notre arrivée sur le côté sous le vent, nous nous sommes mises en mode plongée et cherchons sur Internet des spots autour de l'anse, facilement accessible avec notre annexe. Des bouées blanche/bleu, mises en place par le parc national, indiquent les sites. Au début ils n'étaient pas très prometteurs, les séances d'apnée ne donnaient pas vraiment satisfaction. Mais qu'est-ce que nous avions à perdre ? Au pire nous allions ailleurs. Finalement nous avons plongé 1 fois par jour et étions à chaque fois totalement enchantés par ce que nous avions vu. Chaque site, malgré certaines similitudes était unique dans son genre.

    1er plongée : Petite Anse, 15.7 m maxi, 89 minutes

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    2ème plongée : les Trois tortues, 28.6 m maxi, 92 minutes
    Au Sud de l’anse des Tortues, proche de la plage de Petite Anse. Accession lente et progressive le long d’une caille qui mènera sur un plateau corallien allant jusqu’à 30 m. C'est une nurserie pour d'innombrables poissons.

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    3ème plongée : le Souffleur, 24.9 m maxi, 84 minutes
    Entre Petite Anse et Anse à la Barque avec sa pente douce recouverte de corail jaune.

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    4ème plongée : Anse à la Barque, 24.7 m maxi, 79 minutes
    Une large bande rocheuse, une véritable pouponnière à poissons, une plongée toute en couleur

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    5ème plongée, cette fois-ci pas de roche mais une épave, l'Augustin Fresnel II.
    Un balisier, immergé hors reserve en 2003 sur 25 mètres, la force de la houle cyclonique le déplacera sur 33 mètres. Nous avons trouvé le point GPS sur le net, mais un bateau d'un club de plongée, déjà présent sur site nous facilite la tâche. La tête sous l'eau, nous constatons qu'il est visible depuis la surface ! Whaw ! En plus nous sommes seuls sur cette super-épave déjà bien colonisé, quelle intimité. On peut entrer dans les cales mais la partie la plus intéressante c'est le pont. Poisson ange gris, barracuda, vivaneau, plusieurs bancs de petits poissons tournent autour de nous, c'est un régal pour les yeux. Après une 40 aine de minutes au fond, les 11 minutes de palier à 3 mètres sont totalement justifiées.

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    De retour au bateau, nous nous préparons pour partir pour Malendure, à 5 Mn au nord. Trop faignants pour sortir les voiles, la navigation se fait au moteur. Avant de jeter l'ancre en face de la plage, nous faisons un petit tour aux Îlets Pigeon pour voir comment sont organisés les mouillages pour les plaisanciers. Car les plongées à faire autour des îlets sont également très prometteurs.


  • Karukéra - L'île aux belles eaux

    Le thème en sera la découverte de l'île intérieure.

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  • Karukéra - L'île aux belles eaux

    En partant des Saintes, nous visons Marie Galante, pour la 2ème fois. La météo téléchargée indique : c'est possible mais au moteur (vent Est). Nous voulons bien essayer d'y aller. Mais dès que nous passons la pointe de Terre-de-Haut les conditions de navigation deviennent trop désagréables (vent Nord-Est) et nous décidons de changer le cap vers Guadeloupe. Une fois le moteur arrêté et les voiles bien gonflées, tout devient très agréable. Eric est à la barre, moi, je scrute l'horizon dans l'espoir de voir des baleines mais sans vain. Ce matin Cédric (employé de club de plongée) nous a expliqué qu'il y a quelques jours, dans le chenal, ils les ont suivi pendant plusieurs minutes.

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  • Les Saintes, une petite boute française bien compliquée

    2015-02 Les SaintesNous quittons Dominica avec 2 ris et génois en partie enroulé. Nous souhaitons aller à Marie Galante, cap au 30°. Malheureusement le vent n'est pas suffisamment favorable. Nous sommes obligés de mettre cap aux 340° direction les Saintes. Atalama est au bon plein avec un vent bien établi, une mer agitée et Eric à la barre (il trouve la navigation agréable). L'arrivée se fait par la Passe-des-Dames. Au début nous souhaitons mouiller dans l'anse Fideling au Terre-de-Bas. Mais faute de place et trop rouleur, nous nous dirigons vers Petite Anse, proche de Pain de Sucre. Là également c'est très encombré, tout le monde est à l'ancre. Nous sommes bien en haute saison ! Après la saison, ils ont prévu d'installer dans l'anse 15 bouées payantes et d'interdire le mouillage.
    Finalement nous jetons notre ancre à Ilet Cabrit dans Anse sous le Vent. Autour de nous : 10 bateaux sur bouée et aucune autre ne sont disponibles. Officiellement le mouillage est interdit, ce que nous savions déjà ! Ce qu'il explique une baie bien protégée à moitié vide car les bouées payantes n'occupent qu'une petite partie de la zone. Heureusement le gardien nous autorise à rester jusqu'au petit matin.

    2015-02 Les Saintes


    Pendant notre rando palmée, nous constatons que nous ne sommes pas les seuls à avoir jeté l'ancre à cet endroit. Les traces sur le fond témoignent. Le fond sous-marin lui-même n'est pas top. Quelques poissons à droite et à gauche. Une éponge ici et là, c'est tout. Ne faut pas le coup de mouiller les affaires de plongée pour ça !
    Au début nous avons prévu de faire une balade sur l'île avant de partir, mais après la visite d'un autre gardien tôt le matin, nous relevons notre ancre et partons sans mettre pied à terre. Mais pour aller où ?
    Petite Anse est devenue trop rouleur, nous prenons finalement une bouée payante devant le bourg. Car ici, c'est également interdiction de jeter l'ancre.

    Il est dimanche matin 9 heures et nous voyons le 1er grand grain de la journée se diriger vers nous. En plus Éric est un peu énervée par cette situation compliquée. Nous décidons de ne pas aller à terre pour se faire connaître chez l'administration, peut-être demain. Ils n'ont que besoin de venir vers nous. Hier ils nous ont trouvés pour dire de ne pas jeter l'ancre, aujourd'hui à eux de faire également leur boulot ! Ils sont passés dans l'après-midi.

    Ça va être une journée tranquille, à 14h30 nous sommes à notre ainième grain. Seul point positif de la journée : la plongée sur sec Pâté pour mardi prochain est réservée ! Qui n'était pas gagné en avance. Le club de plongée "La dive Bouteille" ne sort pas plonger sur le "sec paté" pour des "One shots", uniquement pour des clients de longue durée... Heureusement le club de plongée "Pisquettes" n'applique pas la même politique.

    Jour 2 aux Saintes :
    2015-02 Les SaintesAprès le petit déjeuner, nous décidons de faire un tour au centre-ville. Eric voit sur la place de la mairie "Presse". Envie d'acheter un journal, il entre. Rapidement la commerçante lui fait comprendre qu'il ne faut pas les toucher. Elle n'a jamais vu ça avant ! Une personne qui touche les types de journaux avant de l'acheter. Éric, trop énervé par ce snobisme, le remet en place et sort. Déjà il y a 13 ans, il avait un mauvais impression des Saintes, à cette époque les enfants jouaient avec les annexes, et quand il avait fait une remarque, ils ont jeté des caillaux en guises de réponse.
    L'ambiance en ville est très froide, pas besoin de dire bonjour, les gens regardent de l'autre côté quand tu passes. Ça change ! Nous qui avons pris l'habitude de dire bonjour aux passants...
    Pour Eric, c'est sur, c'est la dernière fois, plus jamais il remettra pied ici.
     
    2015-02 Les SaintesComme le ciel nous a attendu, il commence à pleuvoir des cordes. Je prends un seau pour récupérer un peu d'eau. Rapidement le seau est plein, Eric vient m'aider et peu après nous avons 50 litres d'eau dans nos bidons ! Je tourne mon dos et éclate de rire. L'annexe qu'Éric a vidée ce matin est à nouveau rempli d'au moins 5 cm de l'eau. Plus envie d'aller à terre, nous allumons l'ordinateur et regardons un film avant de faire dodo.

     

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    Le lendemain, le soleil est revenu, le vent s'est calmé et nous avons rendez-vous au club de plongée pour aller sur le Sec Paté. Super plongée. Une des plus belles que j'ai faite. Le site, c'est une vraie merveille. Situé dans le canal des Saintes, c'est un ensemble de 3 pitons rocheux commençant à une profondeur de -15m pour l'un et se terminant à - 300 m. Des gorgones arborescentes, des coraux, une murène verte géante nous indique le passage, des Anges Royaux, des balistes océaniques, plusieurs tortues nous accompagne. Eric se fait tapper dans la main par une d'entre eux. Un énorme thazard. Impossible de s'ennuyer durant cette plongée. C'est un vrai régal pour les yeux.  De retour au bateau, nous préparons Atalama et quittons les Saintes pour toujours. Direction Marie Galante....


  • Clearance de départ de la zone CEE
    Nous l'avons fait à La Palma/Canaries : Gratuit, à faire aux douanes, leur bureau se trouve dans le terminal du ferry.

    Clearance d'arrivée à Cabo Verde
    Mindelo, Sao Vincente
    Immigration douane : 500 CVE, tampon dans passeport
    Affaires Maritimes : gratuit mais ils gardent les papiers du bateau aussi longtemps que vous êtes à Sao Vincente. Pour pouvoir les récuperer il faut payer : 700 CVE.
    Il faut aller au port (affaires maritime) à l'arrivée de chaque île, mais l'immigration ne sera fait qu'une seule fois.

    Clearance d'arrivée à Sao Nicolau - Tarrafal
    Affaires Maritimes : gratuit mais ils gardent les papiers du bateau aussi longtemps que vous êtes à Sao Nicolau. Pour pouvoir les récuperer il faut payer : 700 CVE.
    Sao Nicolau n'a pas de service douane/immigration.
    Clearance de départ du Cabo Verde
    Nous ne l'avons pas fait (uniquement possible à Mindelo ou Santiago) car nous sommes partis de Brava.

    Clearance d'arrivée à Martinique
    Le Marin : 5 euros. Ne demandent pas la clairance/justificatif du port précedent.
    Pas besoin de passer à la douane/immigration.
    Clearance de sortie du Martinique
    Le Marin : 5 euros.
    Pas besoin de passer à la douane/immigration.

    Clearance d'arrivée aux Grenadines
    Bequia : 70.45 Caribien Dollars (35 $CE par personne pour mois+0.45$CE pour le formulaire). Ils gardent la clearance de départ du dernier port. Douane gratuit, tampon dans passeport.

    Clearance d'entrée à Tobago Cays : 10$ CE par personne et par jour.
    Bouées payantes mais pas obligatoire, on peut jeter l'ancre sur le sable.
    Clearance de sortie aux Grenadines
    Bequia : gratuit

    Clearance d'entrée du Martinique
    Le Marin : 5 euros.
    Pas besoin de passer à la douane/immigration.
    Clearance de sortie du Martinique
    St Pierre - office de tourisme : gratuit

    Clearance d'entrée de la Dominique
    Roseau : 20$ CE.
    Ils gardent la Clearance de départ du dernier port.
    Pas besoin de passer à la douane/immigration ou donner son passeport.
    Clearance de sortie de la Dominique
    Pas besoin de faire une clairance de sortie si sejour < 2 semaines.

    Clearance d'entrée et sortie aux Saintes
    Nous l'avons pas fait

    Clearance d'entrée  à Guadeloupe
    Nous l'avons pas fait
    Clearance de sortie  à Guadeloupe
    Deshayes - boutique de souvenir Le Pelican : 4 euros

    Clearance d'entrée de Montserrat
    Little Bay : 35$ CE.
    Ils gardent la Clearance de départ du dernier port.
    Clearance de sortie de Montserrat
    Pas besoin de faire une Clearance de sortie si sejour < 72 heures.

    Clearance d'entrée de Nevis - St Kitts
    Charlestown - Nevis : 30$ CE.
    Ils gardent la Clearance de départ du dernier port.
    Douane gratuit, tampon dans passeport. Droit de port et taxi environnement en plus (obligatoire)
    Clearance de sortie de Nevis - St Kitts
    Basseterre - St Kitts : gratuit

    Clearance d'entrée de St Eustache
    Oranjestad - gratuit.
    Clearance de sortie de St Eustache
    Oranjestad - 20$US.
    Droit de parc marin en plus (obligatoire)

    Clearance d'entrée de St Martin
    Nous l'avons pas fait
    Clearance de sortie de St Martin
    Marigot - 6 euros

    Clearance d'entrée de BVI
    Virgin-Gorda - Spanish Town : 38 $ us (32$ us clearance et 6 $ us immigrations).
    Tampon dans passeport avec date limite du visa.
    Clearance de sortie de BVI, nous l'avons pas fait, faut compter environ 6 $us

    Clearance d'entrée de Bermuda
    St George : 35 $ us par personne (valable 90 jours).
    Clearance de sortie de Bermuda
    St George : gratuit

    Clearance d'entrée de la zone CEE
    Nous l'avons fait à Flores/Açores : Gratuit, les douanes viennent au bateau.


  • 2015-02 Dominica

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  • Avant de continuer notre voyage vers les îles plus au nord, nous nous arrêtons à nouveau à Martinique. Une nuit à St Anne, une nuit au Marin, 6 nuits dans l'Anse d'Arlet et 2 nuits à Saint Pierre. Pour plonger, se balader et pour passer un peu de temps avec nos amis de Métis. Car c'est ici que nos parcours se séparent. Gérard et Evelyne partent vers le sud, nous vers le nord. Les retrouvailles n'auront pas lieu avant mi-juillet, date de notre retour.

    Au Marin, Eric était en train de monter la nouvelle dérive arrière quand il voit arriver une annexe surmontée d'une tête connue...qui cela peut-il être ? mais oui, c'est Armel de l'ANBK (l'association du pont du Bonhomme dont nous sommes adhérents, et où nous avons notre mouillage à l'année). Nous savions qu'il était aux Antilles mais c'est une chance qu'il nous ait vu parmi les centaines de bateaux présents dans la baie. La coque orange aide bien. Malheureusement, il rentre des Grenadines, et reprend l'avion le soir même, nous n'aurons pas le temps de prendre un verre ensemble.
    Dérive installée, avitaillement fait, nous repartons le lendemain pour les Anses d'Arlet.

    2015-02 MartiniqueNous ne faisons que 2 plongées à Grande Anse, l'une de nuit et l'autre de jour. Celle de nuit, à la pointe Lézarde, avec beaucoup trop de courant et peu de vie nocturne (hors mi le calmar et les langoustes), n'était pas un grand succès.
    Par-contre celle de jour, à la Petite Jorasse était magnifique. Une plongée riche en rencontres dans un paysage hors du commun, avec en prime en fin de plongée le ballet d'un banc de sardines, pourchassées nonchallament par des carangues bleues et jaunes.

    Le temps passe vite. Les 4 premiers jours, mes pieds ne touchent pas terre. Entre les plongées, la nage avec les tortues, du snorkeling, le grattage de la coque du bateau (çà pousse !), la préparation des petits bocaux de conserves, un peu d'internet, une journée de pluie et les soirées ensembles avec Gérard et Evelyne, il ne reste pas beaucoup de temps disponible. Eric ne va à terre que pour chercher du pain.
    Finalement la 5ème journée, nous partons tous les 4 pour une petite balade dans le foret et à l'ombre direction la pointe Salomon. Avec picknick aux Ruines de la Batterie. Le retour se fait par la mangrove. Nous terminons notre balade sur la terrasse d'un bar au bord de la mer pour savourer une bière ou une glace. 

    2015-02 MartiniqueEvelyne, enchantée par notre sortie en snorkeling (en prime il y avait la tortue), accepte de faire un baptême. Nous (Eric et moi-même) partons avec nos palmes, masques et tubas en mission à la recherche d'un site bien adapté. Finalement nous optons pour le même endroit. Eric l'équipe, fait le briefing et lui fait le baptême, moi, avec mon APN je témoigne de l’événement de la surface. Malheureusement elle n'arrive pas à bien passer ses oreilles et la baptême s'arrête à 4 mètres, 5 minutes plus tard.

    L'heure de la séparation approche et nous passons une dernière soirée ensemble sur Atalama. Nous gardons tous des très bons souvenirs du temps qu'on a passé ensemble. En partant de l'anse, la corne de brume sonne une dernière fois. sniffsniff.

    Le personnel du port, tout excité, vient également nous dire au revoir. En expliquant fermement que laisser l'annexe là où elle est actuellement est interdit ! Hein ? La notre, bien rangée sur le pont, ne gêne pas. Nous avons navigué déjà plusieurs fois de cette façon avant de recevoir cette interdiction. Nous ne comprenons rien. Il semble qu'eux non plus. Finalement tout était basé sur un grand "misunderstanding" car juste après notre départ, ils ont trouvé une annexe seule sur "notre bouée". Cette pratique est formellement interdite.

    Petit anecdote : Après avoir passé une nuit à l'ancre, un monsieur, déjà dans l'anse depuis 3 mois, quitte "sa bouée" et propose qu'on prenne "sa place", de façon à la reprendre dès notre départ. Jusqu’à la, rien de spécial.
    Mais il faut savoir que les bouées dans l'anse sont mises à disposition gratuitement dans la zone la mieux protégée et donc très recherchées. Mais elles sont financées par la commune. Résultat : les impôts ont augmentés fortement ces dernières années. Certains habitants souhaitent qu'elles deviennent payantes, les commerçants s'y opposent.
    Pendant notre séjour dans l'anse nous avons constaté qu'il y a très peu de renouvellement sur ces bouées. Certains bateaux ont carrément accroché leurs chaînes avec un mousqueton sur les blocs au fond. D'autres ne sont pas du tout habités. Ces propriétaires ont également acquis des habitudes protectrices. Comme par exemple mettre l'annexe sur bouée pour réserver sa place. Et voila pourquoi les gardiens du port sont venus nous voir. En pensant que celle trouvée nous appartenait.

    Peut-être les bouées payantes établieraient-elles un équilibre plus équitable entre les bateaux de passage, les bateaux de longue durée et les habitants. Par exemple un prix de 5 euros par jour et par bouée aiderait à payer les charges de gestion.

    La navigation vers Saint Pierre se fait à la voile, vent arrière et avec du soleil. De loin, nous voyons un banc d'une quarantaine de dauphins se diriger vers nous. Super spectacle. A l'arrivée, nous découvrons une montagne pelée totalement dégagée. Deuxième super spectacle. Ça donne vraiment envie de rester plus longtemps pour lui rendre visite et de découvrir la vue de là haut.

    Nous trouvons une petite place de mouillage au sud de la baie, proche du club de plongée "Surcouf Dive". Malheureusement cette fois ci, c'est très rouleur. La nuit sera longue.

    2015-02 Martinique


    A St pierre, le contexte du mouillage est totalement différent. Les fonds descendent très rapidement, laissant peu de place pour trouver un bon mouillage dans l'eau peu profonde. Un americain avec son voilier de location, mouille au moins 6 fois et finit par se trouver trop près des barques de pêcheurs. Les pêcheurs impuissants observent la situation depuis leur cabane. Le lendemain rebelote, mais cette fois ci c'est un français qui fait autant, si ce n'est pas plus de tentatives, et sans guindeau. En premier, il mouille sur notre chaîne. Ensuite il utilise des pare-battages pour éviter de toucher les barques de pêcheurs. Finalement il décide de mouiller plus loin dans les eaux profondes. C'est sûr, les bonnes places sont rares.

    Un peu plus loin, un catamaran anglais passe au dessus d'un casier. Il coupe le fil, dit "everything is fine", mais nous voyons le bidon toujours accroché à son bateau. Il coupe le 2eme bout, redit "everything is fine" et part. Nous comprenons bien que les relations avec les pêcheurs soient un peu tendues.

    Mais le lendemain, un troisième super spectacle nous attend. Eric en rêvait depuis longtemps. Une plongée sur l'épave du Roraïma, vapeur posé sur 50 m de fond et coulé au moment de l'éruption volcanique en 1902. Après plus de 110 ans au fond, il est encore en très bon état. En plus il est totalement colonisé avec des nombreux animaux (entre autre coraux et éponges sans oublier les poissons). Le secteur de barre, le pont, les soutes et les coursives sont bien visibles, ainsi que le clapet de la cheminée. Olivier, responsable du club de plongée, nous fait un briefing bien détaillé avant de monter sur le bateau. Nous ne sommes que 2 à bord ! Il nous dépose à la bouée reliée au secteur de barre, et nous récupère 45 minutes plus tard à la bouée reliée à la proue. Cette plongée récompense largement la nuit blanche qu'on vient de passer (avant une 50, bravo...).

    De retour sur Atalama, la SNSM vient nous voir : il y a une vigilance jaune pour les 2 nuits à venir. La houle tournera au nord ouest et il faut bien vérifier son mouillage. Un peu inquiets, nous préparons Atalama et enlevons le taud de soleil afin de pouvoir partir rapidement si besoin pendant la nuit. Finalement la mer sera très calme voir plate. Nous passons une très bonne nuit. Le lendemain, nous préférons quand même partir au lieu de laisser le bateau seul en se baladant en montagne. Également une plongée sur la perle est décalée à une date ultérieure et inconnue.
    Nous aimerions faire encore tellement de choses à Martinique. Nous avons déjà fait beaucoup, mais nous avons toujours l’impression d'avoir manqué autant. Ce petit bout de France, de l'autre coté de l'atlantique, s'est bien ancré dans notre cœur.
    Encore une destination inoubliable que nous ajoutons à notre liste. Sachant qu'elle ne sera pas la dernière, nous hissons nos voiles et mettons route vers la Dominique.

    Imaginez le décor : A l'aube, nous hissons nos voiles, pas besoin de mettre le moteur car le vent nous pousse gentillement vers le nord de la baie. Nous voyons le soleil qui brille sur la montagne pelée vierge de nuages. Autour de nous, la mer est plate comme un miroir. Au loin, nous avons une vue dégagée sur le sud de la Martinique. C'est paisible, nous n'entendons pas de bruit, uniquement le vent qui souffle et le bruit des vagues crées par le bateau.
    Voila le moment de paix et de bonheur, que nous avons partagé avec la maman d'Eric au téléphone.

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  • La navigation des Tobago Cays vers Bequia est tout sauf très agréable. Au début à la voile auprès et depuis Canouan au moteur, le vent dans le pief. Mais toujours avec une mer agitée. Atalama a reçu quelques belles vagues sur le pont. Eric est resté tout temps à la barre pour garder un cap le meilleur possible. Fatigués, nous arrivons dans l'après-midi à Bequia. Pas envie de faire le même type de navigation entre Bequia et St Lucia, nous prenons la météo et décidons de rester une nuit de plus pour avoir des conditions plus favorables. Nous utilisons ces 24 heures pour faire notre clairance, pour mettre à jour le blog et pour se reposer. Il y a des grosses averses, cela ne donne pas envie d'aller se baigner où prendre l'apéro à terre. Eric a même regardé pour la 1re fois depuis notre départ un film, "the bleus brothers".

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  • Union, 3 nuits ici et que de belles surprises !

    En partant de Mayreau, Eric a envie de barrer, il fait beau. Atalama glisse sur les vagues avec la houle venant de l'arrière. Le vent bien établi, nous avançons au moyenne à 5.6 nœuds, sans GV, uniquement le génois gonflé. La navigation ne dure pas longtemps, la distance entre les îles aux Grenadines est en général très réduite.

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    Nous visons "Chatham Bay" avec son spot de snorkeling/ plongée de "Rapid Point". A Mayreau, Eric a discuté avec un français qui y a plongé plusieurs fois sans problème. Nous souhaitons faire la même chose. A l'arrivée dans la baie, à l'abri de la houle, nous nous 2015-01 Unionécartons un peu et gonflons les blocs. Ça va vite, en 20 minutes c'est fini. Faut dire qu'il restait encore beaucoup d'air dans nos blocs en fin plongée à Mayreau.

    Il y a du monde mais ce n'est pas la foule. Le lendemain, après un départ massif de bateaux, nous ne serons plus que 11 à midi. Le surlendemain ce sera encore pire, nous ne serons plus que 9 ! Le mouillage est calme, malgré que nous nous soyions mis à l'écart de la grande plage avec ses petits lolos (cabanes faisant office de bar/restaurant). Que c'est agréable ! C'est ce type de mouillage, rare mais le meilleur, que nous apprécions beaucoup depuis notre départ. Plusieurs pélicans posés sur la rive ou dans l'eau, s'envolent régulièrement et plongent peu après pour attraper un poisson. Quelques fois ils volent proche ou au dessus d'Atalama. Quel beau spectacle. Par contre pas facile de les prendre en photo en pleine action ! Le lendemain, une tortue fait surface à une 20aine de mètres de nous. Une fois de plus nous regrettons de ne pas être à la maison, en plein hiver, la cheminée en route, devant la télé, à savoir qu'il faut partir le lendemain matin au travaille.

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    Avant de faire un tour à terre pour découvrir l'intérieur de l'île , nous nous équipons et partons à la nage avec nos palmes, masques et tubas pour une rando-palmée à Rapid Point. Eric a une gêne à l'oreille droite, suite aux nombres apnées à Bequia, Canouan, Tobago Cays et Mayreau. Donc aujourd'hui pas d'apnée, c'est du repos..... Nous restons tous les deux en surface. Quelques formations de corail sont visibles, plusieurs poissons, c'est sympa à voir mais rien de plus. La visibilité n'est pas très bonne, il y a beaucoup de particules en suspension, n'empêche qu'on pouvait quand même voir le fond à 10 mètres. Ce sont surtout 3 calmars, le passage d'un gros banc de poissons et les pélicans qui nous enchantent le plus.

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    La balade à terre, nous la faisons tôt le matin, car à partir de 10 heures, il fait déjà trop chaud. Si nous ne sommes pas partis à cette heure là, les seules choses dont nous ayons envie est de se baigner ou de rester sur le bateau à rien faire.

    2015-01 UnionL'absence d'un ponton dans la baie nous oblige à mettre notre annexe sur la plage, avant de prendre un petit chemin vers Ashton et Clifton (indiqué par un américain qui nous aide avec notre annexe). Nous passons dans les bois et une petite demi-heure plus tard, nous sommes déjà à Ashton, village côtier avec sa barrière de corail (à moitié détruite par un projet de marina avorté) et sa mangrove. En passant par le centre ville, nous continuons notre route vers Clifton qui est beaucoup plus touristique. Le long de la rue principale il y a des restaurants, des petits boutiques de souvenirs et des épiceries. Proche de la baie on trouve des baraques à fruits et légumes. Nous faisons quelques courses avant de rentrer en taxi vers Chatham Bay. 

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    Ayant envie d'aller plonger, nous équipons nos blocs et mon matériel de photo. Eric a réussi à réparer mon flash (1 des 2 2015-01 Unioncondensateurs a explosé pendant une plongée en Martinique). Il a enlevé le condensateur défectueux et a remonté le flash. Il fonctionne correctement, ne reste plus qu'à tester son étanchéité !
    Après avoir jeté l'ancre et sécurisé notre annexe, nous descendons tranquillement. Au début il a une zone de 7/8 mètres, mais peu après le tombant descend vers 20 mètres. Il y a de la vie, à chaque mètre carré il y quelque chose de différent à voir. Nous voyons plusieurs espèces jamais rencontrées (entre autre quelques poissons anges juvéniles et des coraux "Acropore bois d'élan"). C'est très chouette. Eric, ses yeux fixés vers le bleu, voit également plusieurs poissons pélagiques, des tazards et des grosses carangues. Moi, mes yeux fixés sur les roches, je m'amuse à faire des photos. Après 84 minutes, nous faisons surface. Nous ne regrettons pas du tout d'avoir pris un compresseur à bord, nous apprécions beaucoup la liberté de pouvoir aller plonger quand on veut.

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    Nous fêtons l'anniversaire d'Eric sur Atalama avec Maud et Loïc. La soirée suivante, nous sommes invités chez eux pour un BBQ. Nous avons passés des moments très agréables avec eux et avons beaucoup apprécié leur compagnie. Ils continuent leur trajet vers les îles plus au sud mais peut être dans les mois suivants nos routes se croiseront-elles à nouveau.  

    2015-01 Union2015-01 UnionLe lendemain après le petit déjeuner, nous préparons Atalama car il est à nouveau temps de partir. Cette fois ci, nous n'allons plus vers le sud même s'il y reste d'autres îles, mais nous commençons à remonter vers le nord. Nous ne pouvons pas tout faire. Nous contournons Union par le sud pour aller à Palm Island, petit stop de quelques heures. Mais arrivés sur place, ça bouge ! Des catamarans mouillés très proches de la plage sont tous ballottés par les vagues. Ça ne donne vraiment pas envie.

     

    2015-01 Union2015-01 UnionA bâbord, un catamaran américain nous double en pleine vitesse et jette l'ancre juste devant Atalama, avant que nous ayons eu le temps de cligner des yeux, un vrai enfant qui a peur de manquer ! Nous continuons notre route vers Tobago Cays, où nous souhaitons rester une nuit avant de partir vers Bequia.

    Arrivant aux Tobago Cays, rebelotte ! Un catamaran, cette fois immatriculé à Fort de France, nous dépasse en pleine vitesse afin de se mettre juste devant nous. Et là, il ralentit et nous bloque presque la route !

    Nous jetons notre ancre un peu à l'écart, un fort clapot agite l'intérieur de la baie, Atalama tangue beaucoup. Heureusement dans l'après midi la mer devient plus calme. Effet de marée haute ? La mer s'est calmée ? Le vent a faibli ? Nous ne sommes sûrs de rien mais apprécions le geste.

    Les rangers passent, mais impossible de nous rendre la monnaie, ils doivent repasser plus tard. Pas envie d'attendre leur retour incertain, nous nous mettons à l'eau. Nous voyons plusieurs tortues, des poissons coffres, des carangues et 3 raies pastenagues tout près du bateau (mouillé par 3 mètres de fond). Ce soir, c'est la pleine lune. Un autre spectacle nous attend. Eric me montre un événement qu'il avait déjà observé il y a 13 ans. L'eau est devenu lumineuse : la lumière de la lune se reflête sur le sable blanc. Nous distinguons bien le fond comme en pleine journée.

     


  • Mayreau, petite île voisine des Tobago Cays

    2015-01 MayreauNous quittons les Tobago Cays par le nord pour aller à Mayreau, une petite île à seulement 3 MN qui fait également partie du "Tobago Cays Marine Park". Pas envie de hisser la Grande Voile, nous faisons le trajet uniquement au Génois. Le vent et le courant nous poussent. Quelques tortues font surface proche du bateau.

    Au début nous avions prévu de jeter l'ancre à "Salt Whistle Bay", mais une fois arrivée sur place, nous voyons tellement de bateaux au mouillage qu'on se sent presque dans un HLM. Chacun est collé l'un sur l'autre. Rapidement nous décidons de faire demi-tour et de continuer notre route vers "Saline Bay", un peu plus au sud. Très peu de bateaux sont au mouillage dans cette baie. Le mouillage est totalement gratuit.

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    Avant de mouiller au nord de la baie, nous essayons de localiser la petite épave (wreck du Purina) immergée au nord du récif.

    Petit cours de nostalgie : pour Eric, c'est la première épave qu'il ait jamais plongée, lors de son premier voyage il y a 13 ans. Il aimerait la revisiter avec son regard de plongeur averti. Cette épave fait partie du Tobago Cays Marine Park et normalement nous n'avons pas le droit de plonger dessus sans guide, mais ça nous tente bien. A 11 mètres maximum, elle est facilement accessible.

    L’après midi, après le déjeuner, Eric me dépose à terre, je souhaite découvrir l'île de l'intérieur. Lui, il aimerait d'abord faire un peu d'apnée à l'endroit où normalement doit se trouver l'épave avant d'aller y plonger en bouteille (le sondeur n'a pas bien décroché).

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    La balade à terre est agréable, l'île n'est pas très grande. Je traverse le village (des restaurants sont construits toute au long de la rue principale), je visite l'église de Père Divonne et continue ma route vers la plage de Windward Carenage. Une grande plage de sable blanc, cote au vent d'où on peut voir les Tobago Cays et où les kitesurfers s'amusent dans les vagues.

    Une petite visite à Salt Whistley Bay et il est temps de rentrer au bateau. Le coucher du soleil ne va pas tarder.

    Eric vient me chercher avec l'annexe au ponton et me raconte son après-midi. L'épave n'est pas très grande. Il s'agit d'un petit vapeur à deux hélices dont tous les éléments (chaudière, moteur, hélice, gouvernail) sont bien conservés. Il est posé sur un fond de sable de 11 mètres maximum. La poupe est très jolie. Elle est tapissée de corail, des bancs de poissons tournent autour, des barracudas et des bancs de carangues se baladent dans le "grand bleu". Cette petite épave a tout pour plaire. Eric a passé un super après-midi dans l'eau et malgré l'interdiction, demain nous plongeons !

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    2015-01 MayreauUn boatboy très airomis d'acheter une petite langouste (25 $EC par pound), est passé plusieurs fois au bateau pendant notre absence. Il n'a pas lâché le bout jusqu'au moment où la langouste était posée sur notre plateforme arrière.... Nous ne l'avons pas revu depuis. Notre 1ere langouste depuis notre départ en juillet l'année dernière.
    Juste avant de la cuire dans l'eau bouillante, nous l'avons tuée pour éviter qu'elle se débatte à la "mise à l'eau" dans la casserole. Notre cocotte minute étant trop petite pour pouvoir l'accueillir en entier, j'ai été obligée de la couper en plusieurs morceaux avant de la cuire. Au dîner, je me suis régalée, Eric était beaucoup moins enthousiaste. A moitié écœuré, il a mangé quelques morceaux par politesse. En fin de repas, il avait encore faim. Ayant pitié de lui, il m'a fait tellement plaisir, je sors du frigo le fromage que j'avais gardé en cachette pour son anniversaire. Nous passons une soirée tranquille. La musique (pas totalement à notre goût) venant de la plage résonne dans la baie. Je travaille un peu sur le blog, Eric bouquine ou faut il plutôt dire il kindle.

     

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    Aujourd'hui c'était la 1ere journée sans pluie !

     

     

    La nuit est calme, mais pas besoin d'avoir envie de faire la grasse mat à Saline Bay. A 7 heures, le ferry part à pleine vitesse entre les bateaux, laissant derrière lui de belles vagues. Tout bouge sur Atalama. Au large un paquebot arrive et jette son ancre à l'extrémité de la baie. Toute la matinée des semi rigides tournent dans la baie, tirant derrière eux des touristes du paquebot, 2 par 2, équipés d'un casque et d'un gilet de sauvetage dans un canapé gonflable. Nous n'avons pas trop subit cette animation, mais Maud et Loïc, étaient mouillés plus à l'intérieur de la baie et n'en pouvaient plus.

    2015-01 Mayreau2015-01 Mayreau Eric a mal dormi, des moustiques étaient responsable de son sommeil agité, moi je n'ai rien senti. Vers 8 heures, un bel arc en ciel se pointe au dessus de l'île. Ça sent la pluie ! Nous prenons notre petit déjeuner et préparons le matériel de plongée. Peu après, notre annexe fait route vers la bouée au large. Après l'immersion, je constate que les batteries de mes 2 flashes refusent de fonctionner. Il ne me reste plus qu'à faire des photos en lumière naturelle. Tant-pis !

     La visibilité n'est pas super bonne, de la surface nous ne voyons pas l'épave, et même au fond, nous n'arrivons pas à la distinguer en entier (English gunboat d'un longueur de 42 mètres).

    Après 40 minutes de plongée, nous entendons un bruit venant de la surface. Un bateau s’arrête. Ne sachant pas s'il s'agit des Mayreau Rangers, de pêcheurs, d'un club de plongée ou de quelqu'un d'autre, nous faisons surface. C'est le club de plongée avec 2 touristes français à bord qui souhaitent plonger sur l'épave. Eux ont opté pour la voie officielle, toujours au modeste prix de 80$US par personne. Après avoir monté notre matériel dans l'annexe et avant que nous ne soyons partis, le responsable vient nous voir et explique qu'officiellement nous n'avons pas le droit de plonger. Nous faisons les innocents, nous nous excusons et partons avec la satisfaction d'avoir plongé sur cette petite épave si belle, même si nous n'avons pas pu rester plus longtemps.

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    De retour au bateau, nous rangeons nos affaires et préparons Atalama car nous souhaitons passer quelques nuits à Union. Finalement nous décalons notre heure de départ de 45 minutes car un gros grain nous tombe du ciel. Quand le soleil et un ciel bleu sont de retour, nous remontons l'ancre, faisons un petit coucou à l'équipe de Quo Vadis et partons le génois gonflé vers Union.

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  • Tobago Cays, un stop de 2 nuits

    2015-01 Tobago CaysLa traversée Charlestown Bay à Canouan se fait à la voile et sous 1 ris. Atalama avance bien, mais dès l’aéroport passé, le vent tombe très vite, laissant derrière lui une grosse houle très gênante. Nous sommes surpris par l'état de la mer et mettons le moteur en route afin de sortir de cette zone au plus vite. De temps en temps il pleut. L'approche des Tobago Cays se fait sous voile. Hors chenal, l'eau est très peu profonde, le contraste entre le fond de sable et le récif de corail donnent sous le soleil une couleur très à part, d'un bleu turquoise intense. Les plages des îles ont un sable très blanc, les cocotiers et les collines sont bien verts. Toutes ces couleurs assemblées font des Tobago Cays une vraie carte postale idyllique que certains peuvent décrire comme un paradis sur terre. C'est très joli à regarder. Des tortues se baladent tranquillement dans la baie, de temps en temps nous les voyons faire surface pour respirer 2 ou 3 fois, avant de partir à nouveau vers le fond.

    2015-01 Tobago CaysNous approchons par le nord et passons entre les îles "Petit Bateau" et "Petit Rameau". Pas obligé de prendre une bouée payante, nous jetons l'ancre sur un fond de sable légèrement au sud de "Baradal" face à la barre de corail "Horse shoe reef" (fer à cheval).

    Il y a peu de monde au mouillage, nous ne comptons pas plus de 30 bateaux à l'heure de pointe. Est-ce parce que c'est devenu une réserve/parc marin ? Est-ce parce que c'est devenu payant (10 $CE par personne et par jour) ?

    Des rangers surveillent le parc pendant la journée et encaissent le "Yacht Mooring". Ils te donnent un beau reçu en retour. Des boatboys proposent comme à Bequia et à Canouan tout type de service (surtout des langoustes) mais personne ne s'impose.

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    Maud et Loïc de Qua Vadis ("https://quovadisenvoyage.wordpress.com/tag/voilier-quo-vadis/) sont déjà aux Tobago Cays depuis la veille et nous les invitons à prendre l'apéro à bord (finalement nous passons 2 agréables soirées ensemble). Mais d'abord nous prenons notre annexe pour faire un tour en apnée sur la barre de corail et un tour ` terre sur l'île "Petit Bateau".
    Notre précieuse annexe, nous l'avons presque perdue au moment du mouillage car ayant oublié de raccourcir son bout, il s'est mis dans l’hélice et a été coupé. L'annexe se dirige avec le courant entre les bateaux vers le large. Heureusement Eric s'est mis rapidement à l'eau pour la récupérer. Malgré ça, elle avait déjà fait un bon bout chemin.

    2015-01 Tobago CaysPendant notre 1ere nuit aux Tobago Cays, le vent se lève. Des gros grains et beaucoup de vent le matin font qu'il est impossible de sortir avant 10 heures ! Il y a un bon clapot dans la baie. Nous en avons marre de la pluie, du mauvais temps. Depuis notre arrivée aux Antilles, aucun jour ne se passe sans avoir eu au moins 1 ou 2 averses. Il est temps que ça s’arrête. C'est quand même incroyable qu'aux Tobago Cays, nous soyons obligés de rester cloîtrés à l'intérieur du bateau à cause du mauvais temps. En fin de matinée les nuages noirs passent et laissent la place à un soleil bien timide, mais le vent reste soutenu.

    2015-01 Tobago CaysCe matin, au programme une balade sur l'île "Baradal" sur laquelle vivent des Iguanes. Nous avions bien fait de partir en maillot de bain, car en arrivant sur la petite plage de l'île nous étions totalement trempés. Le vent de face, les vagues passent au dessus du boudin, le trajet en annexe ne faisait que 200 mètres.
    L’après midi, au programme une balade en mer sur la barrière de corail. Les rangers ont mis tout au long de la barrière des bouées qu'on peut utiliser gratuitement pour amarrer les annexes. Il est interdit de jeter son ancre sur du corail. Cette fois ci, je prends mon appareil photo et réussis à immortaliser quelques poissons. Eric entend bien les poisson-perroquets brouter les coraux. C'est super beau, spécifiquement coté au vent, où le tombant va de la surface à environ 15 mètres. Il y a de la vie partout. Une tortue se fait attaquer par une petite demoiselle en train de défendre son territoire, un peu plus loin une murène subit le même sort. Eric s'éclate en apnée, attiré par le bleu limpide du large en esperant voir du gros. En finissant avec 2 apnées à 14 mètres, il fait demi-tour et retraverse le reef pour me rejoindre à l'intérieur du lagon. Moi, pour préserver mes oreilles, je reste en surface.

    Nous aurions aimé plonger ici, mais il est interdit de plonger en autonomie sur la barrière de corail. Les rangers nous l'ont bien expliqué, il faut prendre un guide au club de plongée du coin (Grenadines dive center, canal 68), pour la modeste somme de 80 $US par personne ! Trop cher pour nous.

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    Le soir à la tombée de la nuit, la pluie est de retour. Aujourd'hui c'était un vrai temps breton, avec quelques degrés en plus : Il a fait beau plusieurs fois dans la journée. Le taux d'humidité frôle les 85%.

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    La deuxième nuit, je dors mal, le vent reste soutenu et souffle bien, le clapot résonne dans le bateau. Le matin, après avoir pris notre petit déjeuner nous nous préparons et partons pour une petite navigation au génois uniquement (pas envie de sortir la grande voile) vers Mayreau, espérant trouver la bas un mouillage moins exposé au vent.

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  • 2015-01 CanouanPetit stop d'une nuit ici. La descente de Bequia à Canouan à la voile sous 1 ris est agitée, spécifiquement à l'arrivée. Le ciel nuageux versant des gros grains qui sont visibles autour de nous. Nous recevons quelques gouttes mais sommes raisonnablement épargnés. En approchant de Canouan, les fonds remontent rapidement vers 30/40 mètres, renforçant la houle et l'état de la mer. Bob, notre régulateur, a du mal à garder le bateau au bon cap. Un peu sur-toilés dans les rafales, nous décidons de rester à la barre.

    Nous ne sommes pas allés à terre, selon le guide, c'est du très haut de gamme avec un casino et un golf. Ça ne nous fait pas rêver.
    De gros travaux sont en cours près de l’aéroport. Ils agrandissent la piste d’atterrissage et font disparaître une roche de 80 m de haut. Avec tristesse nous constatons qu'ils sont en train de bousiller leur patrimoine pour quelques touristes.
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    L'ancre est donc jetée à Rameau Bay totalement au nord, proche de la plage, un endroit idéal pour faire du snorkeling. A l'arrivée, des français sur leur catamaran nous font signe de faire attention et de s'écarter, car le récif remonte très proche de la surface. Nous l'avons également vu et Eric nous dirige sans difficulté dans la baie. Une tortue nous accueille. Le sondeur a donné 20 mètres et un peu plus tard 6 mètres. Le tombant est prometteur.


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    Le mouillage dans la baie est bien protégé contre la houle. Étant proches du récif Eric préfère vérifier l'ancre. Pas besoin de faire des apnées, c'est facile avec une bonne visibilité, on voit le fond à 5/6 mètres. Des poisson-limes tournent autour de la chaîne. Le fond est fait de corail mort, nous aurions préféré du sable. Nous décidons de rester ici le temps d'une séance d'apnée/rando-palmée et nous verrons par la suite. Si besoin nous changerons de mouillage. Finalement le catamaran part en fin d'après midi et nous prenons sa place. Leur ancre était mouillée un peu plus profond, un peu plus éloignée du récif et en partie sur du sable. Par contre le catamaran des américains, déjà présent au moment de notre arrivée, reste pour la nuit. Jusqu'à notre coucher, nous entendrons son moteur tourner. Ils semblent de gros consommateurs d'énergie : ils font tourner la clim, le frigo ou le congélateur ? Nous ne le saurons jamais, car au matin ils seront déjà partis. 

    2015-01 CanouanIl est temps de s'équiper et de faire un tour dans l'eau. Nous avons beaucoup d'espoir. Malheureusement rapidement nous sommes déçus. Le tombant si prometteur est en réalité un ébouli de cailloux peu tapissés de flore fixe. A certains endroits nous découvrons des formations de coraux mais rien à voir avec ce qu'on a déjà vu avant. Les poissons sont présents mais leur nombre n'est pas très élevé. Nous faisons quand même le tour de la pointe.
    De retour au bateau, nous souhaitons prendre notre douche sur la plate-forme arrière. Nous avons stocké quelques bidons d'eau dans la soute avant et les utilisons pour remplir notre douchette au fur et mesure. Au moment de prendre un bidon plein, nous constatons que notre bidon souple de 15 litres est percé et l'eau vidée dans le soute avant. Pas de bol, nous passons le reste de l'après midi à nettoyer les fonds. Nous ne prendrons notre douche qu'un peu avant le dîner. 

    La nuit, nous dormons mal, malgré un mouillage calme qui est devenu peu rouleur une fois la nuit tombée. La chaîne racle sur les roches et le bruit résonne à l'intérieur. Après le petit déjeuner, nous nous préparons pour aller à Tobago Cays. Le vent se lève et le ciel devient de plus en plus sombre. Nous espérons que le gros grain qui se dirige vers nous, ne nous tombe pas dessus. Pas de chance, sous la pluie, avec nos cirés, un ris dans la grande voile et un bon clapot en surface nous quittons Canouan. En regardant en arrière, nous voyons la zone de notre mouillage se transformer et ne regrettons pas de n'être restés qu'une nuit.

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  • Bequia, so very british.... Nous restons ici 3 nuits

     2015-01 Bequia Nous quittons finalement le Marin le mardi 20 janvier vers 14 heures et mettons les voiles direction les Grenadines.

    La clearance d'entrée se fait uniquement à St Vincent, Bequia ou Union. St Vincent a trop mauvaise réputation pour nous, même si l'île au moment de notre passage donne envie de s'arrêter (hors le gros grain qui vient de tomber sur le nord de l'île). Il ne reste donc plus que Bequia car Union est trop au sud. La navigation se fait en mi-moteur (surtout une fois à l’abri du vent derrière les îles), mi-voile (dans le chenal entre 2 îles). Heureusement Eric a fait la vidange et nous avons fait le plein du gazole avant de partir.

    2015-01 Bequia 2015-01 Bequia Le vent ne souffle pas trop fort, la mer n'est pas trop agitée, la houle n'est pas trop importante. Idéal pour une 1ere vraie navigation depuis notre arrivée en Martinique. La nuit est un peu fraîche, par contre dès le levé du soleil il fait très chaud. Nous avons hâte d'arriver afin de pouvoir nager à nouveau. Pour les quarts, plus possible de dormir tous les 2, maintenant il faut veiller, proche de la civilisation, il y a trop de risque et de circulation. Nous faisons des quarts de 2 heures.

    Dans le chenal de St Vincent et Bequia, une barque en pleine chasse à la baleine passe proche, nous distingons bien son harpon sur l'étrave.

    2015-01 Bequia En fin de matinée nous entrons dans la baie de Port Elizabeth. Un boatboy nous accueille et nous demande si nous souhaitons une bouée ou jeter l'ancre. Après avoir répondu que nous jetons l'ancre, il s'écarte et nous continuons notre trajet seuls. Nous voyons autour de nous des personnes dans des petites barques proposant leurs services (eau, laverie, gazole, pain, langoustes etc.) mais personne ne s'impose.

    Une fois Atalama au mouillage, nous nous jetons à l'eau pour nous rafraîchir un peu avant de passer à la douane et au service d'immigration. A Bequia ça ne rigole pas. Un formulaire à remplir (payant 0.45 $EC, je sais ce n'est pas beaucoup), ils réclament la clairance de sortie du dernier port (heureusement nous l'avons faite au Marin), il faut déjà connaître la date de départ des Grenadines sans oublier de dépenser 70$EC de droit d'entrée.

    2015-01 Bequia Nous profitons de notre escale à terre pour découvrir Port Elizabeth. Des restaurants et hôtels proposant le Wi-fi sont construits au bord où proche de la mer. On trouve un peu partout des pontons pour les annexes. Un chemin au bord de l'eau permet de circuler et donne un accès direct aux restaurants et au grand boulevard du port. Tout semble fait pour les visiteurs venant de la mer. Des boutiques et stands vendent des t-shirts/souvenirs, du pain ou des fruits/légumes. Les maisons très colorées construites en partie sur les hauteurs profitent d'une belle vue sur la baie et les voitures roulent à gauche, on sent bien la touche british en valeur ajoutée. Les gens sont très aimables et accueillants. Nous arrivons en pleine fête du "Bequia mount gay music fest" (qui dure 4 jours).

    2015-01 Bequia 2015-01 Bequia Après avoir passé une nuit bien méritée, nous partons pour découvrir l'île. Bequia n'est pas très grande, tout se fait facilement à pied. Mais pour ceux qui le souhaitent, un dizaine de taxicos proposent leurs services et vous amènent là où vous voulez. 

    1ere balade : vers les plages au nord-est de l'île, cote au vent, environ 45 minutes de marche. Impossible de se perdre, il n'y a qu'une seule route qui va par là. Après avoir passé quelques plantations et des belles demeures, nous nous arrêtons sur la plage presque déserte d'Industry Bay pour nager et pour faire un peu d'apnée/rando-palmée. La barre de corail au large la protège bien et les fonds sont peu profonds. Nous découvrons beaucoup de formations de coraux, des gorgones, de nombreux poissons, des langoustes dans chaque trou et des calmars. Eric a même vu un poulpe. Par contre c'est peu coloré, il y a très peu d'éponges. Nous pique-niquons sous les cocotiers, et faisons une deuxième balade en mer avant de prendre le chemin du retour.

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    2ème balade : vers les plages au sud-est de l'île, cote au vent, une petite demi-heure de marche. Friendship Bay se trouve de l'autre coté de la colline, la petite montée est bien raide. Il semble que c'est un super spot pour faire du snorkeling.
    La baie est bien protégée par une barrière de corail mais beaucoup plus touristique. Un resort occupe une très grande partie de la plage. Quelques personnes se reposent sur les chaises longues mais il n'y a pas foule. Nous voyons également des bateaux au mouillage au nord. Ça à l'air bien rouleur. Nous sommes heureux d'être venus par la terre et pas par la mer. La séance d'apnée/rando-palmée se fait au sud de la baie, proche des barques de pêche. La barrière, plus abrupte et profonde qu'à Industry Bay, se termine sur du sable bien blanc, la clarté de l'eau et la luminosité sont superbes. Dans chaque trou ne se cache pas une mais toute une famille de langoustes. De nombreux poissons chirurgiens tournent autour. Nous voyons même des poissons chasseurs style tarpons. Les roches sont tapissées de belles grandes formations de corail. Les éponges sont également très peu présentes. C'est beau, mais ne vaut pas les fonds marins de l'anse d'Arlet à Martinique. Les tombants proposés par des clubs de plongées doivent être surement beaucoup plus jolis mais le prix de 60 $US (auto-équipé) est un peu au dessus de notre budget. Dans l'après midi nous rentrons tranquillement au bateau et comme hier, nous admirons le coucher du soleil depuis la terrasse d'un bar au bord de l'eau.

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    Le mouillage à Port Elizabeth est relativement calme, de temps en temps la houle fait bouger Atalama un peu mais c'est largement supportable. Malgré la profondeur de 2.5 mètres sous le bateau, Eric décide de descendre la dérive en partie pour  le stabiliser. La musique du festival ne gêne pas trop. On ne peut pas dire la même chose de nos voisins allemands :depuis leur arrivé (heureusement c'est notre dernière journée ici) ils font la fête, musique à fond (toute l'après midi et une partie de la soirée), alcool et du shit en grand quantité. Heureusement dans la soirée leur musique s’arrête, nous pensons qu'ils sont trop défoncés pour s'en rendre compte. Ils ne vivent pas la même histoire et rêve que nous. Et donc sans regret, nous montons l'ancre le 24 janvier et partons vers Canouan.

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  • Martinique, retour en France, notre troisième semaine aux Antilles...

    Le thème en sera la découverte de l'île intérieure.

    Notre troisième semaine à Martinique est la plupart du temps consacré à la visite de l'île. La dernière semaine, à la plongée et aux préparations pour la navigation vers les Grenadines.

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    Nous quittons l'anse d'Arlet et mettons cap vers Fort de France. Nous traversons la baie sous voile avec un vent bien présent et une mer agitée. L'arrivée se fait sans difficulté. Ma ligne de pêche ne fait aucune touche. Quelques bateaux sont déjà au mouillage dans la baie des Flamands devant le fort, nous trouvons une petite place et jetons l'ancre mais rapidement notre voisine (canadienne de Québec qui vienne à Fort-de-France depuis des années) nous fait comprendre en anglais que notre prédécesseur vient de partir car les bateaux, au moment du changement de la marée, tournent un peu ne porte comment et selon elle, nous sommes trop proches d'eux et elle souhaiterait dormir tranquillement. Eric, peu énervé par cet accueil trouve qu'elle exagère, dit qu'on verra ça demain. La nuit tombe et nous aimerions d'abord faire un tour en ville. La soirée et la nuit sont tranquilles et effectivement le lendemain les bateaux commencent à tourner. Il y a encore une distance de sécurité entre nous et les bateaux autour mais vu que nous avons prévu de visiter toute la journée la ville, Eric préfère qu'on change l'endroit et peu après nous mouillons notre ancre plus loin. Le mouillage est très calme dès la tombée de la nuit quand les navettes entre Fort de France et les Trois Îlets ne naviguent plus. Par contre à partir de petit matin, les vagues produites par ces navettes font qu'Atalama bouge tout au long de la journée.

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  • Martinique, retour en France, notre deuxième semaine aux Antilles...

    Le thème en sera la plongée.

    Notre deuxième semaine à Martinique est la plupart du temps consacré à la plongée. Le 1er janvier nous quittons l'anse de Sainte Anne, et mettons route vers les anses d'Arlet. Nous descendons le canal de St Lucie rapidement, le vent favorable nous pousse et malgré une mer agitée, la navigation se fait très bien. Le vent et la mer se calment dès que nous laissons le diamant derrière nous, nous gardons quand même les voiles et sommes maintenant obligés de zigzaguer dans le champ de mines de casiers. Il y en a partout ! En plus peu visible où qu'au dernier moment car les casiers ne sont indiqués qu'avec une bouteille d'eau ou de coca. Il semble que dès qu'ils mettent autre chose à la place, les bouées disparaitrent, laissent derrière elles uniquement un bout qui traîne dans l'eau. Inimaginable comment faut-il passer cet endroit avec une mer très agitée.
    Finalement nous traversons sans difficulté cette zone, Eric à l'avant au poste de surveillance et moi-même à la barre. Mais le catamaran derrière nous semble avoir beaucoup plus de mal. Nous le voyons tourner à droite et à gauche, à vitesse réduite avec au moins 4 personnes sur le pont en train de surveiller la mer en indiquant les pièges à éviter. Le catamaran plus large a beaucoup plus de mal à les éviter car les casiers sont très proches les uns des autres.

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